Si la démocratie ne conçoit pas les plaisirs du riche [...], de son côté l'aristocratie ne comprend point les misères du pauvre, ou plutôt elle les ignore. Le pauvre n'est point, à proprement parler, le semblable du riche ; c'est un être d'une autre espèce. L'aristocratie s'inquiète donc assez peu du sort de ses agents inférieurs. Elle ne hausse leurs salaires que quand ils refusent de la servir à trop bas prix.
Tome 1, 2e partie, chapitre 5, p304 de l'édition Garnier-Flammarion