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3.5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vascœuil (Eure) , le 30/03/1821
Mort(e) à : Vascœuil (Eure) , le 16/02/1894
Biographie :

Alfred Dumesnil, de son vrai nom Alfred Poullain-Dumesnil. Il fit des études de droit, s'intéressa à l'histoire de l'art et à la littérature.
Il avait pour ami Eugène Noël qui sera écrivain et avec qui il restera toujours lié. Tous deux furent présentés à l'historien Jules Michelet par Adolphe Chéruel qui fut leur professeur d'histoire à Rouen. Michelet est alors professeur au collège de France.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Le Jugement dernier est l'ancre de Michel-Ange. Il le maintient dans sa rigidité. Dieu juge : son âme se fixe de plus en plus dans cette pensée comme dans sa sauvegarde. Il l'exprime dans un dessin : l'homme, comme le globe entier, est toujours près de tomber, s'il n'est retenu par une main ferme. Tout fléchit pour lui devant cette idée de la conscience. Il en vient jusqu'à vaincre l'orgueil, de tradition à Florence, si naturel pour un homme si fier, au milieu de l'abâtardissement de l'art; l'orgueil qui éclate furieux, meurtrier dans les artistes secondaires, le Bandinelli, Benvenuto Cellini.
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Ainsi Michel-Ange, dont la vie fut une série d'épreuves, malgré l'atteinte de l'âge ne se diminue pas; il reste tourmenté de ses grandes idées. Il s'achemine intrépidement à monter toujours. Si l'avenir lui semble fermé, si, dans une de ses lettres, il dit ce mot douloureux : « Il ne me reste plus que le courage de mourir, » il a employé sa vie à élargir la tradition du genre humain. Appelant à lui les prophètes, il les commente avec le souffle des révolutions qui bouleversent l'Italie au XVIe siècle.
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Ouvrirai-je les yeux ou plutôt l'âme de quelqu'un? Je le désire ardemment, car je n'ai rien demandé de plus, dans ma reconnaissance pour ces artistes, que de faire comprendre à d'autres les joies et les consolations de leur commerce.
Je ne parle que de ce que j'ai vu, étudié. J'ai glissé sur le reste, autant qu'il m'était possible, sans cesser de rattacher mes impressions à l'ensemble, que j'ai toujours ou dans l'esprit, et qui est la splendeur de cette histoire.
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Jusqu'ici on n'a demandé à l'Italie que la récréation, que le plaisir des yeux. Les professeurs de toutes les écoles ont recommandé l'étude des maîtres italiens.. Les élèves de l'école de Rome se trouvent chaque année en présence des chefs-d'oeuvre. Mais qui s'est occupé des conditions sociales où ces oeuvres se sont produites, de quel mouvement elles-sont sorties? Elles sont belles; tous le disent et cela est vrai. Mais cela suffit-il? Non, jamais l'art ne renaîtra de cette manière.
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Lisez Vasari, jamais vous ne trouverez un mot d'inquiétude, si les grands artistes dont il raconte la vie seront continués. Ses procédés ne sont autres que l'imitation, la mise en oeuvre de ce qu'ont trouvé les maîtres. Pour lui l'art est une grande fabrique, d'après des principes découverts. Il se vante à chaque instant d'avoir mené seul, en quelques jours, des entreprises qui auraient coûté des années entières aux anciens peintres aidés de leurs élèves.
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Léonard de Vinci eut les pressentiments des temps qui commençaient. Il eut, autant qu'un homme pouvait l'avoir, l'universalité des sciences et des arts, et il crut à leur solidarité. Il voulut bâtir en lui- même la cité harmonique qui les comprendrait toutes et qu'il fallait plusieurs siècles d'expériences et d'inventions successives pour fonder.
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A ce point de vue, je raconte comment l'art italien, sorti des libertés municipales par la fresque, s'augmenta à la fin du XVe siècle de la peinture à l'huile, atteignit son apogée dans les maîtres du commencement du XVI, et finit misérablement en moins de cinquante ans dans l'art de cour.
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Léonard de Vinci, en qui la nature semble avoir voulu montrer sa puissance, le faisant le plus beau, le plus fort, le plus universel, le plus pratique des hommes, avait dans sa curiosité savante la candeur d'un enfant.
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