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Critiques de Aline Azoulay (41)
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Le Choix de Simon

lu en 2004J'ai passé un excellent moment avec ce roman amusant et caustique qui donne un point de vue inhabituel sur les relations amoureuses, hétéro- ou homosexuelles.
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Un été à Cold Spring

Portrait de l'Amérique désenchantée des années '40: alors que Pearl Harbor vient d'être attaquée, l'été 1942 à Cold Spring est à l'image de la société, dépourvu de toute illusion. Evan Shepard est le fils rebelle d'un militaire dont la carrière déjà peu glorieuse a été coupée net par une vue déclinante, et de la "plus jolie fille du club de danse" devenue dépressive et alcoolique. Comment s'en sort-on dans ces conditions? On hésite entre laisser les choses suivre leur cours et prendre sa vie en main: c'est de celà qu'il s'agit. Après un premier mariage raté, Evan fait la rencontre de Rachel, fille de parents divorcés, et dont la mère, Gloria, en manque cruel d'amour et de reconnaissance sociale, s'avère encombrante. Tant pour Rachel que pour Gloria, ce mariage doit symboliser une certaine élévation sociale. Sauf que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, même à Cold Spring. Dommage que ce roman mineur de Richard Yates n'ait pas plus d'ambition: on voudrait être touché par l'émotion, mais le courant ne passe pas. Seul le personnage de Philipp, le jeune frère de Rachel, touche par sa jeunesse à la fois candide et réaliste.
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Un été à Cold Spring

La plume alerte et minutieuse, Richard Yates cantonne au réalisme des existences vouées au désastre, sans autre horizon que celui d’une banlieue. Trop faibles face à leur épouse et à ce qu’elle représente, trop diminués pour être incorporés à l’armée, pas assez ambitieux pour gravir l’échelle sociale, les hommes voient leur destin leur échapper quand les femmes, prisonnières de leur rôle, portent en étendard leur mal-être. Du désarroi face à cette inéluctable absence de perspective, Richard Yates tire un roman délicat et crépusculaire.
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Un été à Cold Spring

Je suis accroché à la prose de Richard Yates en ce moment-ci. Je suis en train de lire tous ses romans et nouvelles. Il est un des plus grands auteurs comteporains grâce à deux chefs-d'oeuvre: La Fenêtre panoramique et Un destin d'exception. Un été à Cold Spring est de nouveau un roman qui dépeint la vie de gens comme vous et moi qui ratent des occasions qui auraient pu rendre leurs vies plus intéressantes. Leurs vies contrastent avec celles de gens aisés qu'ils fréquentent et qui les font rêver. Mais ce rêve restera toujours un rêve, ce qui rend la lecture mélancolique. Richard Yates raconte dans ses romans sa propre vie, ses propres expériences. Un été à Cold Spring était de nouveau une lecture irrésistible, mais ce roman était peut-être moins développée que les deux chefs-d'eoure déjà citées. Le style reste envoûtant. Ce qui relève du mystère, parce qu'au fond Yates ne nous raconte rien de bouleversant. L'intrigue me fait parfois penser à des séries télévisées comme Plus belle la vie. Et pourtant, la maîtrise stylistique de Yates élève ses romans à un niveau supérieur. Et en plus, des gens simples tâchant vainement d'échapper à la médiocrité de leur vie, n'est-ce pas le bovarysme?
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Un été à Cold Spring

En 3 mots…Regard, voiture, maison



Impressions de lecture… C’est le premier livre de Richard Yates que j’ai lu. J’avais pourtant déjà acheté Easter Parade, qui attendait sagement dans ma bibliothèque (et qui a même vécu un déménagement, soit deux appartements, deux bibliothèques et une mise en carton) dont j’avais commencé à parcourir les première pages, mais que j’avais abandonné. Il faudrait que j’attende d’avoir lu Un été à Cold Spring, qui m’a fait littéralement tomber amoureuse de Yates, de son talent, de son style, de son acuité et de son intelligence, pour que je reprenne Easter Parade et que je me mette à dévorer les œuvres de cet immense écrivain américain du XXème siècle. Mais n’allons pas trop vite et reprenons les choses depuis le début : ma première lecture de Richard Yates, Un Été à cold spring.



Je suis entrée immédiatement dans le roman, j’ai été happée, dès les premières pages. Le style de Yates est brillant. Il a l’économie et l’efficacité des auteurs américains, le sens des détails qui en disent long et des images frappantes. Et la psychologie complexe de ses personnages, subtilement esquissée à coup d’anecdotes, de petits instants introspectifs, de dialogues, ou de gestes et d’attitudes croqués sur le vif, les rendent irrésistibles.



Richard Yates est l’écrivain d’un milieu social et d’une époque, la middle class américaine du milieu du XXème siècle, dont il prend le pouls avec art. C’est aussi l’écrivain des loosers, ces gens simples, paumés, seuls, qui se laissent prendre dans les pièges de l’existence (des déboires conjugaux, des enfants non désirés, des ambitions ou des rêves étouffés, un travail inintéressant et rébarbatif…) et voient leurs vie leur échapper. « Ceux qui réussissent ne m’intéressent pas » a dit Yates (comme nous le rapporte la quatrième de couverture d’un recueil de ses nouvelles intitulé Onze histoires de solitudes et publié par Robert Laffont en Pavillon poche).



Il y a du Fitzgerald chez Yates, auteur qu’il affectionnait, qu’il admirait, ça se sent, ça transpire. Même acuité, même délicatesse, même sensibilité et même talent aiguisé pour les dialogues et les scènes de groupes.



Un Été à Cold Spring, puisque c’est de ce roman dont il s’agit ici, met en scène une ronde de personnages attachants mais qui nous échappent un peu, tout comme il semble s’échapper à eux même. On a envie de tomber amoureuse d’Evan même s’il nous ferait souffrir, c’est sûr… car son inconstance, perceptible dès le début, semble vouer à l’échec toutes ses relations sentimentales. On est attendri par son père, Charles, avec sa vue défaillante et sa femme malade dont il prend soin tendrement. Même l’agaçante Gloria a du charme. Et que dire de Phil qui se débat dans les plis de l’adolescence ? Tous les personnages, y compris les personnages secondaires, nous touchent. Flash, Harriet Talmage, Mary, Grace dont le profil se dessine plutôt en creux, laissent aussi entrevoir leur solitude, leur sensibilité et leurs failles. Ils nous échappent un peu, comme je le disais, car ils sont vivants et comme les êtres vivants ils demeurent imprévisibles et complexes.



On les quitte tout à coup, au détour de l’histoire. Dans Easter parade le récit renferme toute la vie de deux sœurs, de l’enfance jusqu’à la fin ou presque fin. Là le roman commence à l’adolescence d’Evan et nous abandonne en cours de route, quand son deuxième mariage bat de l’aile. Après nous avoir conté ses rapports avec ses parents, son premier mariage raté, sa paternité, sa rencontre avec sa deuxième femme et une belle-famille encombrante, son deuxième enfant … Ce qui nous donne l’impression d’avoir eu la chance de partager un bout du trajet avec lui, avec eux, sur la pointe des pieds, en observateur furtif et prudent. L’on se sent comme Phil, sur le point de quitter Cold Spring et cette maison miteuse où résonnent les voix de tous les personnages et avant de s’enfuir vers un horizon qu’on veut croire plein de possibilités, repoussant d’un doigt fébrile le rideau à pois pour observer par la porte vitrée un moment d’intimité. Après cela, rien ne sera comme avant… Car la lecture de Richard Yates est bien de celles qui vous changent, qui vous marquent profondément et ne s’oublient pas.


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Un été à Cold Spring



Je l'ai terminé.



Les personnages sont décrits avec beaucoup de retenue et leurs rapports familiaux sont difficiles. Cela dit il règne un certain malaise et je reconnais avoir eu du mal parfois à comprendre leur méthode pour faire semblant. Mais chacun, que ce soit Rachel, Evan, Mary ou les parents, est mal dans sa vie malgré les efforts pour se sentir bien. Dure période sans doute, très bien décrite par contre par l'auteur. Sobres, vives, les phrases se suivent et nous accrochent.

un très bon roman mais peut-être à ne pas lire en dilettante, chaque situation est importante.

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Un été à Cold Spring

Nous sommes dans les années 40 sur la Côté Est des Etats-Unis. Evan est un jeune homme de la classe moyenne, qui doit se marier prématurément après avoir mis sa petite amie enceinte. Il abandonne ses études et trouve un emploi pour faire vivre sa famille, avant de divorcer et de se remarier quelques années plus tard. Englué dans une vie qu’il n’a pas choisie, Evan se résigne, entre un père aigri, une mère alcoolique, une belle-mère envahissante et un beau-frère complexé.



Ce n’est pas très gai, pas très optimiste, mais la lecture est très fluide, un peu hypnotique, portée par la plume très agréable de Richard Yates. Un peu déprimant quand même.




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Un été à Cold Spring

Découverte intéressante que celle de cet écrivain américain décédé en 1992 et réputé pour ses descriptions de la vie de couple dans l'Amérique moyenne. L'adaptation de l'un de ses romans "La fenêtre panoramique" devenu "Les noces rebelles" au cinéma avec Léonardo Di Caprio et Kate Winslett l'a remis sur le devant de la scène et sur les tables des librairies.



L'action d'"Un été à cold spring" se situe dans les années 40, sur fond d'attaque de Pearl Harbour. Nous suivons les tâtonnements d'Evan Shepard, beau mais pas très futé, fils d'un retraité de l'armée et d'une mère dépressive, et dont le manque de maturité et d'ambition dessine le parcours chaotique. Un premier mariage et une première paternité vécus beaucoup trop jeune. Un second mariage qui le place dans une situation de cohabitation avec une belle mère beaucoup trop expansive pour être honnête. Une vie d'ennui et de whisky, cette boisson qui coule à flots, calme les nerfs et représente le seul lien entre tous ces personnages dépassés par la vie, comme en équilibre sur un fil. Ambiance particulièrement bien rendue de cette petite ville de Long Island où l'on ne sait ce qui est pire de l'isolement social ou de la promiscuité forcée. On parle de Richard Yates comme du pendant en littérature des tableaux d' Edward Hopper ; et c'est vrai, on y retrouve la mélancolie qui se dégage de l’œuvre du peintre, cette impression de vide dans laquelle les personnages tentent de surnager.



Peinture d'une époque et d'une certaine classe sociale, ce petit livre donne bien envie d'explorer plus avant l’œuvre de Richard Yates.
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Un été à Cold Spring

Je n'aime pas les romans de Richard Yates. Certes, je n'en ai lu que deux, mais les deux m'ont fait le même effet : j'étais interrogative, déçue, et surtout très exaspérée par les pénibles et molles circonvolutions des personnages. Mais nous ne sommes ni chez Irving ni chez Franzen. Il n'y a pas de quête du bonheur, pas de bonté particulière, pas de petites joies fracassantes et pas de péripéties rocambolesques.

Non, bien que centré sur une vie de famille typiquement américaine, il y a un état des lieux établi, des ambitions fantasmées, une attente égocentrique et une lassitude qui s'installe... Les personnages sont mous, mais avec toujours la même idée d'être supérieure aux autres. Evan ici a la chance (ironie) de n'avoir développé aucune envie particulière et il ne se satisfait même pas de ce qu'il peut faire. Après l'échec de ses premières noces, il choisit volontairement de s'unir avec une jeune fille, enfin c'est ce qu'on pense, car après il semble l'avoir choisie au jugé, s'être laissé faire, avoir fait un test ? … pour au final se lasser...



Zola n'aurait pas renié ce petit monde réaliste (exagéré ?) et triste que développe Richard Yates à travers son œuvre.

Tous ces personnages sont enfermés dans leur individualisme et leur univers cloîtré ; et leur tentative de reconnaissance semble vaine et ridicule. Aucune fierté. Aucun pris en compte de l'autre. Dans Un été à Cold Spring il n'y a que Phil qui m'a plu. Encore jeune adolescent, il n'est qu'égratigné par son entourage et porte un regard aigu (quoique cruel) et clairvoyant sur ce petit monde. Pourtant le fil à la patte qui le retient (sa mère) pourrait lui jouer un mauvais tour...



C'est bien la première fois que j'apprécie un auteur sans aimer ses histoires. Ce qui m'attire tant chez Richard Yates c'est son style d'écriture et sa narration. Je lirai avec grand plaisir le reste de son œuvre.



Je ne bénirai jamais assez l'adaptation cinématographique de La fenêtre panoramique pour avoir motivé la traduction française de la bibliographie de Richard Yates.

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Un été à Cold Spring

C'est un roman que j'ai lu très rapidement...pour le finir le plus vite possible en fait, il sera vite oublié. C'est bien écrit mais je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, je n'ai pas compris les revirements sentimentaux d'Evan et j'ai trouvé que beaucoup de pistes étaient ouvertes et puis vite abandonnées sans être exploitées.
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Un été à Cold Spring

J’ai été assez rapidement immergée dans l’histoire, qui commence au milieu des années 1930. On apprend tout d’abord à connaître Evan et ses parents. Puis nous sommes projetés en 1942, peu après les évènements de Pearl Harbor. L’irruption de la guerre promet alors des bouleversements intéressants. Dans le même temps, Evan se remarie et cohabite avec sa belle-famille, ce qui nous promet une histoire de famille, ainsi que d’assister à la vie balbutiante de jeunes mariés. Bref, tout cela était de nature à me plaire.



Le problème, c’est que tout cela ne mène à rien. La Seconde Guerre Mondiale n’est pas exploitée, même si les recrutements sont présents en toile de fond. Nous assistons en effet à certains pans de la vie quotidienne de cette famille, avec parfois un certain intérêt, mais tout cela ne mène à rien, puisque le roman finit en queue de poisson, avec un revirement aussi brutal que peu développé. Oui, des portraits sont brossés, mais on n'entre jamais profondément dans la psychologie des personnages. Tout le long, des pistes sont lancées pour l’avenir de chacun des personnages, mais tout est laissé en plan, inachevé. Au final, je reste là, à me demander désespérément où l’auteur a voulu nous mener, ce qu’il a souhaité démontrer…



Ajoutons à cela que le personnage d’Evan, égoïste et volage, voire violent à ses heures, n’a rien de sympathique. Celui de sa jeune épouse ne l’est pas davantage, tant elle est en retrait et tant elle s’escrime à afficher une façade de bonheur. Finalement, le personnage le plus sympathique est celui de Gloria, la belle-mère d’Evan. Certes, elle est un peu folle, mais au moins elle est vraie, elle est vivante… Le père d’Evan, Charles, est lui aussi un personnage assez agréable.



En revanche, aucun problème avec l’écriture, qui est agréable, et qui nous mène à ce paradoxe : la lecture de ce roman a été plaisante, si l’on fait abstraction de la frustration causée par l’intrigue.



Vous l’aurez compris, moi qui apprécie la littérature contemporaine avec des personnages fouillés et des intrigues fortes, j’ai été déçue par celui-ci. En lui-même, le portrait de cette famille n’a rien de désagréable et l’ensemble est bien écrit. Mais je n’ai pas réussi à trouver de finalité à tout cela et, à moins que vous n’ayez vraiment besoin d’un auteur en « Y » pour un quelconque challenge, je pense que ce roman n’a rien d’indispensable.
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Un été à Cold Spring

La présentation du livre, et les critiques précédentes, résument bien l'histoire de ce récit, je ne recommence donc pas. Pour ma part, j'ai eu l'impression de "traverser" ce roman, sans jamais trop vouloir en savoir plus, ni franchement m'y intéresser. Les personnages sont ternes, plats et vivent tous en deçà de leurs capacités : le militaire qui n'a jamais fait la guerre et qui ne sera jamais plus qu'un petit capitaine, le mécanicien surdoué qui se voit ingénieur mais n'ira pas jusqu'au bout de son ambition, la mère de famille qui rêve d'appartenir à une classe sociale plus haute mais enchaîne les faux-pas quand elle en bonne compagnie etc.

La lecture en est agréable... mais pour autant, je pense que c'est un livre dont il ne restera pas grand chose dans ma mémoire.
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Un été à Cold Spring

Yates se glisse en passant dans les points de vue, les consciences de chaque personnage, comme une ligne flottante attrape les poissons, pour quelques paragraphes et par la gueule. Ainsi voit-on chacun vu par les autres, et tels qu’il les voit, mais sans insister. C’est une manière de les rendre plus précis, plus incertain.
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Un été à Cold Spring

Un roman fulgurant, réglé au fleuret, où Yates met en scène un être qui ne cesse de passer à côté de la vie. Et de rater tous ses rendez-vous avec le bonheur.
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Un été à Cold Spring

Cet « été à Cold Spring » à été pour moi, malgré la chaleur ambiante, un moment empli de désespoir et de morosité. Nous suivons la vie de Evan Shepard, jeune homme à qui tout sourit, passionné de mécanique, qui, après avoir mis sa camarade de classe enceinte, se retrouve obligé de se marier et de renoncer à ses rêves. S'ensuit alors une grande perte d'ambitions. Divorcé, il retrouvera une jeune femme, charmante de prime abord si l'on oublie sa famille névrosée, notamment sa mère, une vieille neurasthénique en manque d'amour et de reconnaissance. En rajoutant à tout ça, la promiscuité avec sa belle-famille dans une maison tout juste viable, pleine d'humidité, l'incorporation pour la guerre, son mariage qui bât de l'aile, le jeune Shepard perdra ses rêves.

Très beau portrait de famille d'une Amérique oscillant entre les années 30 et 40, Richard Yates, avec son style habituel nous plonge dans une histoire dont nous savons, dès le départ, que la finalité ne peut être heureuse. Un roman assez court, qui se lit d'une traite et dont nous ne sortons pas indemnes.
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Le Choix de Simon

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Un été à Cold Spring

Du désarroi face à cette inéluctable absence de perspective, Richard Yates tire un roman délicat et crépusculaire.
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Un été à Cold Spring

Les fidèles de Racines savent déjà à quel point j’aime Richard Yates, et ce n’est certainement pas Un été à Cold Spring qui me fera réviser mon jugement. Richard Yates est un très grand écrivain, qui derrière un classicisme de façade dissimule une des plumes les plus chirurgicales et bouleversantes que je connaisse.







En quelques pages l’auteur dresse le portrait d’une famille américaine somme toute très moyenne. Charles Shepard est un militaire pas franchement brillant, obligé de démissionner à cause de sa vue basse, sa femme une dépressive chronique adepte de la bouteille. Ils ont un fils, Evan, pas vraiment brillant non plus, mais un beau gars, fou de mécanique et de filles. Evan se marie trop tôt, avec une fille trop jeune qu’il a engrossé, se trouve un boulot d’ouvrier dans une usine. Le mariage périclite très vite, et Evan retourne vivre chez papa-maman. Quelques années plus tard, sur le point de reprendre ses études il rencontre Rachel, jolie et docile, mais bien décidée à lui mettre le grappin dessus.



Lire la suite sur mon site : http://chroniques.annev-blog.fr/2011/11/chronique-livre-un-ete-a-cold-spring/
Lien : http://chroniques.annev-blog..
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Un été à Cold Spring

D'une écriture brève et incisive, Richard Yates tire les fils, lucide et clairvoyant sur ces existences dénuées de sens. Personne ne peut trouver le salut.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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Un été à Cold Spring

On contemple, ravi et navré, l'étendue du désastre. «Il y avait toujours ce sentiment de profonde tristesse, voire d'inadéquation, sinon d'échec.» Le père d'Evan - c'est un leitmotiv- est myope. Yates, c'est le contraire. Il voit tout et c'est terrible.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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