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3.89/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sainte Ménehould , 1969
Biographie :

Normande d’adoption, Aline Cannebotin est originaire de Saint-Ménehould, dans la Marne.
Elle a publié plusieurs romans, inspirés des beaux paysages de la Normandie où elle vit.
Son premier ouvrage, Les pommiers de l’orage prend pour cadre son lieu d’habitation, à Hodeng Hodenger, une longère ancienne et mystérieuse.
En novembre 2018, paraît un second roman, d’un tout autre genre, policier cette fois, "Comme une bête aux abois", aux éditions Exaquo. Il prend racine sur sa terre natale en Argonne et est en cours d’adaptation pour une bande dessinée.
Son dernier roman, L’ange du Trianon fait suite aux pommiers de l’orage (Terre d’histoires). On y retrouve certains personnages dont celui de Celestine.






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Bibliographie de Aline Cannebotin   (3)Voir plus

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Qui n'a pas été ému en découvrant la maison de ses rêves?
Pour sa part, Lise avait visité près d'une trentaine de propriétés avec Renan, son compagnon. Alors que le découragement se faisait sentir (ils étaient hors normes, selon certains agents immobiliers), ils eurent le fameux coup de coeur pour l'une d'entre elles........
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À Etretat, une passante âgée leur indiqua où se trouvait le plus vieux cimetière de la ville.Identifier la tombe de Baptiste leur prit plus d'une heure.Une des croix de bois révélait le nom de Baptiste Sergent sur son coeur de porcelaine.
La nature ayant repris ses droits depuis fort longtemps, la sépulture était couverte de mauvaises herbes.
Lise enroula le médaillon autour de la croix en évoquant le nom de Célestine et son voeu enfin accompli. Puis, en témoignage d'amitié pour ses deux héros, elle déposa une à une sur la tombe les fleurs de pommier.
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Ce matin, l'annonce de Roustache, tambour battant, attire les foudres des villageois.
-Avis à la population! Par décision du gouvernement Jules Grévy du 12 juillet, le dimanche pourra être travaillé comme tout autre jour.L'employeur sera libre d'accorder ou non un jour de repos et de fixer la date de ce jour.
Une grogne générale assombrit tout le village.
-Ils nous ont offert le 14 juillet pour mieux nous endormir! Crie Thérèse Lanfroy,
- Chance pour celui qui a un riche patron, car il aura son dimanche, fulmine Roberte Deslonchamps.
-On ne devrait pas accepter et refuser de travailler.S' il y avait une grève générale, le gouvernement serait bien obligé de revoir sa loi, poursuit Grandcerf.
-Quand on voit comment le gouvernement met fin à l 'opposition du peuple, cela n'incite pas à brandir
le drapeau rouge, se résigne Billecoq sous les sifflements des habitants.
-Il ne faut pas baisser les bras pour autant, reprend Thérèse Lanfroy, sinon que vont ils nous obliger à accepter après ?
-Billecoq a raison, se risque Roustache. Aux patrons de voir ce qu'ils vont accorder à leurs ouvriers.
Il se fait huer, car nul n'ignore que son employeur, riche propriétaire de la briqueterie du chemin vert, accorde de bonne grâce les jours de congé.
L'affaire tourne mal . Roustache devient rouge de colère et manque d'en ravaler ses moustaches.
Fontaine, le maire, intervient et somme les habitants de rejoindre leur ferme et d'en discuter avec leur patron.

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1er novembre (1880)
Parés de vêtements noirs, nous participons à cet office de Toussaint, puis nous nous rendons au cimetière pour honorer nos morts.
Les cloches pleurent depuis la fin des vêpres et ne cesseront leur chant mortuaire que fort tard dans la journée.
À midi, point de dessert, ni de carte ni de dominos, nous ne devons consacrer nos pensées qu'à nos chers disparus.
La présence des enfants égaie un peu cette ambiance funèbre.
Yvonne demeure interdite face à toutes ces traditions.
-Pourquoi vous êtes tristes? Nous demande -t-elle soudain
-Nous ne sommes pas tristes, mais nous devons suivre la tradition.
Pour le prouver, je lui adresse un grand sourire.
Les enfants ont du mal à comprendre que les adultes ne puissent jouer un tel jour
-Je resterai toujours enfant, affirme t-elle avec fermeté.
Comme elle est mignonne! Sa présence me réjouit.J'aimerais que le temps fige les enfants à cet âge de la vie, avant que leurs yeux ne perdent leur innocence, et leur paroles, leur spontanéité. Cela me serre le coeur de l'abandonner quelques jours pour m'en aller à Rouen..
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Baptiste marque une longue pause avant de me répondre:
-Je crois qu'il y a des fatalités auxquelles on ne peut échapper comme celle de la maladie ou de la mort, mais, pour les événements de la vie, nos choix entrent aussi en ligne de compte. Pour te citer un exemple, j'ai eu l'opportunité de travailler pour la saison au palais Bénédictine , à Fecamp . Peut-être m'y aurait -on embauché par la suite? Titillé par l'aventure de mettre en marche le nouveau pressoir de mon cousin, j'ai finalement opté pour Hodeng. Si je n'avais pas suivi cette voie, notre histoire d'amour n'aurait pas eu lieu. Sans le savoir, j'ai pris la plus belle décision de toute ma vie.
Je souris, flattée par cet aveu de sentiments.
Il m'apparaît pourtant que c'est la fatalité qui m'a poussée dans ses bras.Si Fernand ne s' était pas mis à boire....
-J'approuve ton point de vue : nous sommes tous responsables de nos choix et forcés d'en assumer les conséquences. En vérité, pourtant, la vie nous piège, car notre milieu familial ou la malchance nous
empêche d'être libres...
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Toujours se méfier de l’eau qui dort, pensa-t-il alors que Charles poursuivait son argumentation.
— Pour nous qui travaillons à la Bénédictine, c’est assez insultant. Même si leur ligne éditoriale n’est un secret pour personne.
— Je suis désolé que notre article vous ait blessé. Ce n’était évidemment pas le but recherché et votre avis est intéressant. Je n’en suis pas l’auteur mais un journaliste se doit d’être objectif et transparent. Selon moi, son rôle consiste d’abord à offrir au lecteur une prose réaliste. J’espère, ma foi, davantage desservir leur image que leur fournir une réclame inattendue. De toute façon, nous ne pouvions pas laisser passer de tels propos sous silence. C’est notre manière à nous de riposter.
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Il avait la désagréable impression que sa mère lui en avait toujours voulu à la suite de ce drame. Que s’était-il passé ce fameux jour ? Il ne s’en était jamais souvenu. On l’avait pourtant trouvé aux côtés de son frère inanimé. Ces questions l’avaient longtemps taraudé, mais il en prenait l’entière mesure devant les interrogations des parents d’Eulalie. Les regards étaient tous braqués sur lui, en quête de précisions qui tardaient à venir. La peur du jugement de ses cousins, celle de décevoir, de donner l’impression de se justifier, l’empêcha de poursuivre plus avant ses explications, d’autant qu’une migraine sourde battait le long de son crâne. Sans doute était-elle due à l’effort engendré pour se disculper.
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Claudine Roy évoquait un homme déguisé en moine qu’elle avait vu s’enfuir à Chatrices. Elle y confiait sa crainte d’y retourner.
D’autres ont-ils vu ce moine ? Demanda Chalons.
Non, répondirent à l’unisson les intéressés, étonnés, mais pas affolés pour autant. »
P 9 « Saint-Thomas-En-Argonne, mercredi 23 mars 2016

Horrifiée, Myrtille Blanche détala à toutes jambes, grimpant quatre à quatre les marches qui l’amenaient vers le grand jour. Sur la route, elle se sentirait plus en sécurité. L’avait-il suivie ?

Surtout ne pas se retourner, courir, courir, de plus en plus vite. Elle parvint à bout de souffle à sa voiture. Mais, que diable ai-je fait des clés ?

Pas dans ses poches, celles-ci se cachaient sans doute dans le tréfonds de son sac à main qu’elle vida nerveusement sur le capot. Les voilà. Soulagée, elle put enfin se jeter sur le siège et verrouiller les portières, soulagée qu’on ne l’ait pas suivie. Elle démarra en trombe et descendit à toute allure les virages.

Qui était donc ce détraqué et que faisait-il là ? A croire qu’il l’attendait.

Elle observait tranquillement la chapelle des poilus lorsqu’un bruit de pas sur des cailloux l’avait fait se retourner. »



P 29 « Iris profita du temps d’attente chez son amie Candy, la dentiste, pour résoudre la grille de mots casés. Les lettres restantes s’agencèrent de manière cohérente, laissant deviner un nom de lieu, « Au Pays des carats ».

… « En sortant de là, Iris réfléchit quelques minutes dans sa voiture. Au Pays des carats.

Les carats lui évoquaient plutôt le poids des diamants ou autres pierres précieuses, mais le Pays des carats ?

Les habitants des villages alentour portaient des surnoms ; les « Gaillots » pour Moiremont, les « Macas » pour La Neuville-au-Pont, les « Padadas » pour Verrières, mais les « Carats »?

Jamais entendu parler. »
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Qu’allait-il devenir, sans argent ? Au plus profond de son désespoir, il avait senti sur ses doigts un souffle chaud. Surpris, il avait levé le regard et vu un chien tout noir à l’imposante silhouette. Une large tête pourvue d’un épais museau, des oreilles triangulaires et pendantes aux bouts arrondis et deux yeux sombres bien écartés qui l’observaient. L’animal avait émis un petit gémissement en inclinant la tête d’une manière comique. Jules avait caressé la fourrure longue et soyeuse, en souriant, y avait enfoncé ses doigts et pris entre ses mains le museau affectueux. La queue touffue avait balayé l’air dans un geste de satisfaction.
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Il s’était procuré un cahier à la librairie Banse de Fécamp, un univers fantastique pour lui, riche d’écrivains tels que Jules Vernes, Maupassant, Flaubert ou Victor Hugo. Ses maigres revenus ne lui permettaient pas de se les acheter, aussi était-il bien aise que Jocelyn lui ouvre sa bibliothèque, lui permettant de découvrir de nouveaux auteurs. Dans son carnet qu’il avait baptisé Feuilles voyageuses, il esquissait de petits dessins des scènes qu’il avait observées ou vécues, racontait ses périples et les enseignements qui le grandissaient au fil des jours. Il y croqua avec bonheur la vue qui s’offrait à lui.
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