Il s’est enfoncé en moi. Il va fort dans mon ventre, il secoue. Son sexe devenu conséquent va loin et je sens qu’il cogne contre mes parois. C’est affolant, ça rend vivante, ça rend chose, je suis sa chose et j’en suis ravie. Il se ravise. M’allonge sur le ventre. Il me revient. Passe son bras sous ma tête, alors je suce sa peau, je bave dans le creux de sa main et il est heureux.
Je suis une fille très sage à qui l’homme a dit de ne pas bouger. C’est comme à l’école. En tout cas, je connais bien les règles d’obéissance à l’usage des femmes qui veulent jouir. La première consigne, c’est de se taire. D’être toute aux frémissements, aux frissons. Ce n’est pas lui qui a édicté cette règle, c’est moi.
On se dit tout ça par mail et sur Facebook. On se dit ces choses alors qu’on ne s’est pas vus, pas rencontrés. À distance, je sais que sa peau est une tuerie.