Aucune des cours italiennes n'avait cependant l'autorité internationale dont jouissait Rome à la fin du XVe siècle. Pourtant, en un certain sens, l'art opérait un nivellement entre elles, puisqu'elles rivalisaient de prestige et s'efforcaient de suivre les modes dominantes. Les princes italiens imitaient ainsi la splendeur intérieure des châteaux bourguignons, collectionnaient les romans de chevalerie français, convoitaient les ordres de chevalerie français et anglais et adoptaient le costume élégant et les manières des Espagnols.