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Citation de Cielvariable


Le quatrième homme me crie dessus en mandarin. Je ne comprends rien de ce qu'il raconte, mais quelque chose me dit qu'il est en colère. Il sait très bien ce que je manigance.Je suis en train de gagner du temps, d'analyser la situation.Et vu l'état de ses trois collègues, il n'est plus question de me traiter comme un gamin.
Je regarde le pistolet, puis ses yeux.
Glacials.
Je suis dans le pétrin.
Et c'est là que le téléphone dans ma main sonne.
Le verre est brisé, mais l'appareil fonctionne encore.
La sonnerie nous surprend autant l'un que l'autre.
Ça a du bon, la surprise. Surtout si on l'utilise à son avantage.
Je décroche.

-Ni hao ma? dis-je. «Comment allez-vous?»

Mes connaissances en chinois s'arrêtent là.
J'écoute un instant,puis je tends le téléphone au type en face de moi comme si c’était pour lui.Il en reste pantois.
J'agite un peu le portable et je regarde notre homme comme si je le prenais pour un débile. Une petite voix stridente crie dans l'appareil.
Je ne comprends pas un mot, mais cela n'a aucune importance.
Je brandis à nouveau le téléphone. Il avance pour le prendre...
Je frappe. À la tête, à l'endroit un peu mou au niveau de la tempe, à deux doigts d'un œil. Je frappe tellement fort que le téléphone part en morceaux dans ma main.
L'homme s’effondre.
Et de quatre.­­­
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