Il n'y a pas de pèlerinage sur place, mais une marche vers l'autre et l'ailleurs, une rupture avec la monotonie du quotidien.
Du sacré. Croisades et pèlerinages. Images et langages.
l est un absurde courtelinesque ou kafkaïen, celui où nos sociétés modernes, effrénées de réglementation et donc de mépris de l’homme, s’acharnent à paralyser, à tarauder ou détruire les puissances de la vie. Absurde qui, malgré le poids écrasant des passivités ambiantes et cet inexpugnable, si lumineusement stigmatisé par le Bernanos des Grands Cimetières sous la Lune, où la médiocrité cristallise jalousies de son pouvoir et sa jouissance inquiète jusqu’à férocement, par tous moyens, s’en faire une citadelle, témoigne cependant, quand la lucidité l’éclaire et que la dénonciation survient, d’une énergie vitale qui se refuse à s’éteindre. Le scandale de la déraison libère ici l’irrationnel, cette force souterraine qui est puissance d’exister et d’accomplir.