Il est une heure de silence
Où la solitude est sans voix,
Où tout dort, même l’Espérance;
Où nul zéphyr ne se balance
Sous l’ombre immobile des bois;
Il est un âge où de la lyre
L’âme aussi semble s’endormir,
Où du poétique délire
Le souffle harmonieux expire
Dans le sein qu’il faisait frémir