Tournent, tournent
les faucons
et dans le ciel immense
montent au vent de leurs ailes.
Tu lèves ton visage,
tu suis leur vol
et sur ton cou
naît un delta bleu infini.
Ô lointaine
toujours absente.
Tourne, faucon, tourne;
tant que durera ton vol
durera ce rêve d'une autre vie.