Malgré la force de son désir, son baiser n'avait rien de violent ou de sauvage. Le contrôle de soi qu'il s'imposait faisait trembler ses muscles. Je savais ce qu'il souhaitait me faire, et j'y étais complètement disposée, mais je percevais à quel point il devait lutter pour ne pas succomber.
Il me poussa sur le lit avec précaution, sans jamais interrompre son baiser, puis me plaqua sur le matelas moelleux. Il étais allongé sur moi, et je sentais son coeur battre contre le mien.
Je plongeais la main dans ses cheveux pour tenter de l'attirer à moi. Même s'il était tout près, il ne le serait jamais assez pour moi...