Ce que tu as préféré, c’est toutes les fois, comme celle-là, où vous n’avez pas pu baiser. Pas de porche, pas de banc, aucun renfoncement sur le trottoir où vous cacher. Tu dis que c’est ce que tu as préféré, pas parce que le plaisir de ne rien faire était supérieur à celui de t’envoyer en l’air, non, rien ne vaudra jamais cette jouissance-là. Si tu as adoré toutes ces fois où rien n’a pu se passer, c’est parce que jamais auparavant tu n’avais senti le désir cogner en toi avec une telle intensité.