Le tube, lui, était passivité pure et simple. [...]
Les tremblements de terre hebdomadaires du Kansai, qui faisaient pleurer d'angoisse ses deux aînés, n'avaient aucune emprise sur lui. L'échelle de Richter, c'était bon pour les autres. Un soir, un séisme de 5,6 ébranla la montagne où trônait la maison ; des plaques de plafond s'effondrèrent sur le berceau du tube. Quand on le dégagea, il était l'indifférence même : ses yeux fixaient sans les voir ces manants venus le déranger sous les décombres où il était bien au chaud.