Il peut appuyer là où cela fait mal, il peut la blesser, la chiffonner comme une boulette de papier que l'on froisse avant de l'envoyer valdinguer à l'autre bout de la pièce. Il peut l'anéantir, avec des mots - et il y en a tant qui sont adéquats - avec ses poings, avec ses pieds, avec ses dents. Elle ne partira jamais. Et pour cause, elle ne franchirait pas le seuil de l'appartement. Il le sait parce qu'il a placé un traceur sur son portable. Elle reste bien sagement à la maison si c'est ce qu'il souhaite. Elle n'a plus d'ami, plus de famille . Elle n'a que lui.