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EAN : 9782379168239
Editions Maïa (03/12/2021)
4.44/5   18 notes
Résumé :
Après une soirée franchement réussie chez Bastien, les convives n’ont que son prénom à la bouche. Véritable modèle de réussite sociale, exerçant un métier qui le passionne, il anime les retrouvailles entre amis comme personne. En plus d’être beau et séduisant, il est drôle, toujours prêt à rendre service, et sait donner à chacun le sentiment d’être unique.
Seule ombre au tableau : sa femme, Romane. Ses silences et sa froideur apparente contrastent avec la per... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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"Elle ouvre les yeux et regarde à terre
Peureuse, elle regarde à terre
Il lui promet que c'était la dernière
Et elle ramasse ses affaires" . Tempête d'Angèle.


"PN" est fort et bouleversant. En tant qu'homme, j'ai été très éprouvé par ce livre. Anaïs Carteus (Anaïs90) a-t-elle été déjà victime de violences conjugales? Est-ce un témoignage, un appel au secours pour elle/une de ses proches, car ce roman est poignant.°


"Un jour ce sera joyeux (un jour ce sera joyeux, un jour ce sera joyeux...)
Mais en attendant, elle doit subir le feu
Encore une tempête
Encore une alerte"


PN: Pervers Narcissique : ils peuvent être les conjoints ou conjointes les plus parfaits et les plus terribles, ce qui est très déstabilisant. Il n'y a pas de juste milieu, c'est "Dr Jekyll et Mr Hyde."
Bastien, le mari est beau et serviable et Romane, effacée et trop amoureuse, qui subit coups et violences... Et à chaque fois, "Il" revient avec des fleurs et des attentions, pour s'excuser, en rejetant la faute sur sa femme. "Romy, mon amour..."
Romane qui se souvient toujours des bons moments...


"J'ai été folle de t'aimer si fort, folle d'aimer fort un fou"
Espérons qu'il n'y aura pas de prochaine
C'est toujours ça d'espérer
Qu'on n'ait pas à chanter de requiem."
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C'est toujours un honneur et un plaisir de voir un auteur venir vers vous et vous proposer la lecture d'un de ses romans . Comme je l'ai dit à Anaïs, il faudrait être vraiment " goujat " pour refuser une telle confiance .
Reste ensuite l'objectivité. Difficile de dire à quelqu'un que le cadeau qu'il nous a offert nous déçoit énormément. Alors ,quand vous devez présenter votre retour sur Babelio à de nombreux lecteurs , je ne sais pas pour vous , mais pour moi , c'est un sacré cas de conscience .
N'allons pas plus loin dans l'analyse , si le bouquin ne me plait pas , je n'en fais un retour qu'à l'auteur . Honnêteté intellectuelle pour moi , moi qui n'ai jamais " mis mes tripes sur la table " contrairement à tous les courageux qui ont osé.
Si je rédige ici une critique , c'est tout simplement parce que ces 134 pages , un petit roman , m'ont , comment dire , " scotché " à mon canapé et si , en tournant la dernière page , je me suis écrié " Ouf " , ce n'est pas parce que je sortais de l'ennui , non , pas du tout , mais de l'enfer .Oui , me direz - vous , si c'était vraiment l'enfer , j'aurais dû le quitter plus tôt , retrouver la sérénité, le calme , la sécurité....Vous parlez bien mais je l'aime moi , ce bouquin , je ne peux pas me passer de lui , il m'ensorcelle , me tient prisonnier , comme dans les tentacules d'une pieuvre .Dès que l'une me lâche un peu , l'autre m'enserre plus fort . C'est terrible et , si je puis m'exprimer ainsi , " jouissif " .
Un couple : Bastien , beau , brillant , agréable avec tout le monde , serviable, le coeur sur la main , bref , le" gendre idéal ". Elle , Romane , superbe femme qui semble avoir perdu sa gaité originelle au point de paraitre froide , distante, heureusement toujours soutenue par un mari d'une douceur incroyable et d'une indulgence jamais démentie envers sa tendre épouse...
Le repas terminé, les amis partis , la porte se referme sur ce couple si fascinant , envié et mystérieux .C'est avec délicatesse qu'Anais Carteus nous invite alors à pénétrer dans une intimité qui , selon toutes les règles de bienséance, devrait nous rester interdite .Le voile va se lever , tout comme le rideau au théâtre. N'ayez pas de scrupules à prendre le même chemin , il est des cas où il ne faut pas confondre voyeurisme et attention .
Hors de l'appartement , tout le monde respecte le bonheur visible et même certains indices qui auraient pu , auraient dû modérer les opinions ont été occultés au nom de ....De quoi ? de l'indifférence du monde actuel ? Peut - être, mais le terrible sujet abordé par Anaïs Carteus n'est pas nouveau .Il faut lire ce livre et cesser de s'entourer de principes moraux d'un autre âge .
Anaïs a osé, elle nous a habilement montré un chemin . Elle analyse les relations dans le couple avec une justesse au plus près de la réalité et on la croit. C'est d'une force ! Sentiments , mélange de sentiments , émotions, cynisme , perversité , révolte, semblant de révolte, renoncement , amour , vice ...
Romane et Bastien , deux personnes qui nous interpellent , qui pourraient être nos voisins , vous savez , ceux que vous croisez chaque jour . Lui toujours souriant , aimable , sympa , elle , plus lointaine , moins " ouverte " , sans doute un peu bécheuse . du bruit chez eux la nuit ? Oui , parfois , mais bon , hein , chacun chez soi ...Et puis , je vous le dis , un si bel homme , si gentil ...
Merci Anaïs. L'exercice n'était pas facile .Pour moi , il a été traité avec juste " ce qu'il fallait " , mais " tout ce qu'il fallait ". La maîtrise de la langue , l'alternance des points de vue , des descriptions , des dialogues , la longueur du roman ,tout sert à merveille le propos . Me voici rassuré, je m'en sors de cet enfer , bien qu'extenué , un voyage en apnée.
Bravo Anaïs pour ce roman noir contemporain et , hélas, bien trop d'actualité. Je vais , si vous le permettez , lire un " Picsou " et un " Tchoupi " ça va me faire du bien .
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Je suis content d'avoir pu contribuer modestement à la parution du second livre de notre amie Anaïs Carteus, "Anais90" sur Babelio.
Je ne connaissais pas la formule de financement collectif ou "crowdfunding" qui favorise un contact entre un porteur de projet, en l'occurrence un livre, et des investisseurs à travers internet.
Il s'agit de sommes relativement petites qui sont avancées par des volontaires qui ont foi dans un projet culturel spécifique et permettent à un artiste de réaliser son oeuvre sans grands frais.

Ma jeune compatriote, née le 23 mai 1990 à Braine-l'Alleud près de Waterloo en Wallonie et professeur de Français dans l'enseignement secondaire à Namur, a publié en juin 2006 un premier ouvrage "Les larmes de sang". Malheureusement, ce livre est actuellement introuvable.

Le thème de "P.N." ou la perversion narcissique, sorti aux Éditions Maïa à Paris le 30 novembre dernier, est un sujet qui m'intéresse depuis la lecture il y a une bonne vingtaine d'années de l'excellent ouvrage de base par la psychiatre et psychothérapeute familiale Marie-France Hirigoyen "Le harcèlement moral : La violence perverse au quotidien".

Le court roman de notre amie Anaïs (132 pages) qui présente le récit à la fois émouvant et terrible du jeune couple Bastien et Romane, ou entre un pervers narcissique et sa pauvre épouse et victime, illustre ce que Mme Hirigoyen a approfondi dans son analyse académique.

Il s'agit d'une véritable descente en enfer psychologique pour Romane, qui tombe de surprise en surprise avec le comportement à la fois imprévisible et violent de son cher époux, quoique cependant typique pour ce genre de psychopathe.

J'ai résolu de ne donner aucun exemple concret de cette relation désastreuse entre Romane et Bastien pour ne pas gêner les futures lectrices et futurs lecteurs, que j'espère seront nombreux, car notre jeune amie le mérite amplement.

Je ne suis nullement un cas isolé à m'intéresser à ce phénomène, comme en témoignent 2 listes relatives à cette abomination sur Babelio, à savoir "Harcèlement : un enjeu de notre temps" de Cer45RT, qui propose 24 livres, et "Perversion narcissique" de Flora Maginelle qui en a présenté 11, en 2020, parmi lequel le récit de sa propre expérience douloureuse.

Anaïs Carteus a réussi, à mon avis, l'exploit de nous raconter une histoire, qui en dépit des aspects fatalement horribles, n'en demeure pas moins captivante et instructive.
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Pour sa bande de copain, Bastien est le type parfait. Il n'aurait qu'un défaut : Romane, une épouse certes très belle, mais trop effacée et glaciale.
Derrière cette apparence, la réalité est très différente. Romane vit un cauchemar sous l'emprise de Bastien, qui l'a éloigné de tous ses proches et alterne violences psychologiques, violences physiques et scènes de tendresse...

Vous l'avez compris, le titre de ce court roman, PN, signifie "pervers-narcissique". Au fil des pages, le lecteur vit le calvaire de Romane, et les interrogations de Céline, sa meilleure amie, qui ne comprend pas pourquoi la jeune femme s'est éloignée d'elle après son mariage, mais qui se décidera trop tard à renouer le contact.
L'auteure nous rappelle qu'il s'agit là d'un roman, donc d'une oeuvre d'imagination. le sujet apparaît cependant très bien documenté. En particulier, la psychologie de la victime ne peut totalement relever de la fiction.
Le livre est bien écrit, dans un style très direct, sans fioriture. Anaïs Carteus n'a pas pris de gants pour plonger le lecteur dans l'horreur du sujet... le texte est rythmé, notamment par l'alternance des points de vue de Romane et Cécile. C'est donc un roman qui se lit facilement, mais dont on ne sort pas indemne...
Un roman glaçant sur un sujet hélas encore trop d'actualité.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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P.N.
Curieuses ces initiales pour un titre de roman.
Mais avec cette couverture, cette jolie maison encore éclairée sous un ciel étoilé, cette cheminée sur la gauche, on peut très bien imaginer que le Père Noël vient de passer et qu'une famille déballe ses cadeaux au pied d'un lumineux sapin. Avec une ribambelle d'enfants ou juste un couple d'amoureux.
Un couple parfait. Celui qui n'existe que dans les contes de fée.
Et pourtant Romane a rencontré Bastien, cet homme à la générosité démesurée.
"Il était avenant, gentil et attentionné. Elle était sa princesse."
"Tout dans son attitude était drôle, amusant, et respirait la bienveillance."
Un homme qui n'attend pas les fêtes pour lui offrir des cadeaux, pour déclarer son amour ou pour s'excuser, tout simplement, lorsqu'il a mal agi.

Parce que dans ce paysage nocturne, quand tous les félins sont gris, P.N. pourrait tout aussi bien signifier Panthère Noire.
Un fauve au pelage soyeux qu'on a envie de caresser.
Un petit chat innocent et affectueux qui, une fois adulte, peut vous sauter à la jugulaire et se repaître de votre corps inerte, déjà à moitié mort.
Parce que sous le masque du tendre époux, Bastien est aussi cet homme au tempérament possessif et violent qui peut exploser le visage de sa douce contre le miroir de la salle de bain.
Elle qui a osé gâcher la fête ce soir en aguichant sous son propre toit les invités avec sa mini-jupe si suggestive.
Un vêtement qu'il lui avait demandé de porter, certes, mais là n'est pas le problème. D'ailleurs la jupe n'existe plus, il l'a découpée en petits morceaux.
Avec ses gestes fourbes, avec ses poings, avec son ironie cruelle, Bastien a tout lacéré.
"Une reconnaissance démesurée l'envahit. Il l'a laissée en vie."

P.N. signifie ici Pervers Narcissique, et Bastien l'incarne magnifiquement bien. Brillant, charmant, serviable, irréprochable et donc au-delà de tout soupçon en société.
"Lui qui tient tellement à son image... A ce qu'il reflète lorsque les gens passent chez eux."
Il est pourtant profondément malade, et les seuls sentiments qu'il éprouve sont ceux de son admiration personnelle. Son épouse ? Difficile de dire s'il l'aime. Il aime surtout qu'elle lui appartienne et qu'elle soit son faire-valoir. Et il ne répond plus de rien si elle s'écarte un tant soit peu de cette route qui doit le favoriser, et non le ridiculiser comme elle a eu l'audace de le faire en séduisant son meilleur ami. Ce qui ne pouvait rester impuni.
Quant à Romane, quand elle s'est rendue compte de l'enfer dans lequel elle était, les portes de sa cellule s'étaient refermées depuis longtemps. Victime d'un jeu malsain, brutalisée physiquement et mentalement pour des peccadilles qui, un autre jour, auraient pu n'avoir aucune importance. Alors elle vit la peur au ventre, elle tente de survivre en tout cas, dans le jeu de rôle cauchemardesque qu'est devenu sa vie, sans aucune échappatoire apparente.
"A quoi bon sortir les armes, quand celles de l'ennemi étaient plus puissantes, et qu'à terme, vous étiez toujours par terre ?"

Alors oui, c'est vrai, le sujet a déjà été abordé dans de nombreux thrillers ou romans noirs. C'est cette seconde forme qu'a choisie Anaïs Carteus pour évoquer ce sujet sensible qui lui tenait à coeur.
Et elle s'en sort formidablement bien.
Ce court roman est comme un uppercut qui n'écrit pas sur un fait de société, mais qui explique comment il est possible.
Comment une femme aussi belle, intelligente et indépendante que n'importe quelle autre - que vous - peut devenir un simple insecte dans son foyer se débattant dans une toile lentement tissée par un homme dérangé, manipulateur, calculateur, au nez et à la barbe de tous ses amis, tous ses voisins.
P.N. ne se contente pas de dire que Bastien a peu à peu séparé Romane de ses repères amicaux, familiaux, professionnels, mais donne une multitude d'exemples minutieusement choisis, autant de moments charnières qui ont isolé une épouse prête à quelques petits sacrifices pour le bien de son couple, pour retrouver l'homme qu'elle aimait tant lorsque involontairement elle le contrariait.
Et le roman a pour particularité, en plus d'alterner doutes passés et présent infernal, de diversifier les points de vue en donnant la parole à l'ancienne meilleure amie de Romane qui voudrait tant renouer avec elle, aux amis de Bastien qui s'interrogent sur les raisons qui poussent leur compère à rester avec une femme aussi pénible, ou aux voisins du dessous, dérangés par les bruits de disputes mais incapable d'imaginer qu'à l'étage du dessus un drame brutal est en train de se jouer.
"- C'est pas nos affaire, ce qui se passe derrière la porte des gens."
Bref, personne ne voit rien, personne ne peut imaginer une fraction de seconde que sous le vernis de perfection de Bastien se cache un monstre.
Et même Romane en arrive à se remettre en cause.
"Elle a l'impression de le décevoir sans cesse, de n'arriver jamais à la cheville de l'idéal qu'il s'est forgé d'elle."
Comme dans le roman homonyme d'Amélie Antoine, un harceleur et sa proie se livrent un combat truqué par avance, et pour des Raisons Obscures, inexplicables, personne ne soupçonne la gravité de la tragédie qui se noue.

Romane, on a envie de la secouer, de la sortir de sa léthargie, de lui hurler de fuir et de porter plainte. On voudrait lui donner ce petit coup de pouce pour la convaincre de puiser dans ses dernières forces.
Mais le mal est fait depuis trop longtemps.
"Imaginer sa vie sans lui, c'est imaginer le vide."
"Tant pis pour l'égo et la fierté, elle les a piétinés et ensevelis depuis longtemps, par amour."
Si vous avez lu "Ces orages-là" de Sandrine Collette, sur le même thème, vous vous rappellerez sûrement de Clémence qui avait réussi l'exploit d'échapper à son conjoint, un Bastien bis qui l'humiliait, la ridiculisait, jouait à la chasser nue dans la forêt. Une fois saine et sauve, elle s'est sentie si inutile, si brisée, qu'elle a sérieusement envisagé de retourner auprès de son bourreau.
L'empathie éprouvée pour Romane, victime presque consentante, est tellement palpable qu'elle noue la gorge. le phénomène de l'emprise totale est tellement bien amené et expliqué qu'on se retrouve tout aussi désarmé pour lui venir en aide, pour lui tenir la main, pour lui murmurer qu'elle doit arrêter de se dévaloriser.
"Elle n'a plus d'amis, plus de famille. Elle n'a que lui."
"Elle ne sait plus qui elle est sans Bastien pour l'accomplir."

Si je devais émettre des réserves elles seraient très peu nombreuses.
J'ai été agacé dans l'écriture ( très fluide et travaillée par ailleurs ) par quelques anglicismes qui n'avaient rien à faire là.
Personnellement je me sens en sécurité, et non pas "secure".
Et je ne me mets jamais à me questionner en langue étrangère ( "What else ?" )
J'ai compris qu'il était important de faire intervenir Céline, l'ancienne meilleure amie de Romane, comme narratrice tierce pour avoir un autre regard et d'autres détails sur les évènements passés, sur la façon notamment dont elle a vu naître le grand amour entre sa complice et le beau Bastien. Mais tout ce qu'elle raconte ne sert pas l'ensemble du livre.

A ces rares détails près, P.N. est vraiment un livre coup de poing qui m'a fait mal, et qui m'a fait réaliser bien plus qu'avec d'autres oeuvres ce qu'était un pervers narcissique et pourquoi son trouble identitaire était aussi difficilement détectable.
"Ne restait face à elle que cet homme dont elle n'arrivait plus à comprendre le fonctionnement."
Et avec lequel j'ai compris bien davantage pourquoi les victimes n'avaient quasiment aucune chance de s'en sortir, face à une culpabilité instaurée par les propres méfaits de leur bourreau pourtant paradoxalement si tendre et aimant.

En tout cas Anaïs, je dois vous avouer que j'étais sceptique au moment de précommander votre roman même si j'étais ravi de donner un tout petit coup de pouce pour sa parution.
Eh bien je ne regrette pas un instant cette démarche puisqu'il s'agit à mes yeux du meilleur roman écrit sur ce sujet si délicat à aborder.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Elle ne sait que répondre . De toute façon , peu importe sa réponse , elle sait qu'elle sera le prétexte idéal pour déclencher un cataclysme . Elle voit le chat foncer vers la bibliothèque et s'engouffrer sous cette dernière .
_ Je t'ai demandé si tu trouvais ça normal , Romane ... Mais tu ne réponds pas. Parce que ça ne t'intéresse pas , ce que je peux dire , hein ? M'humilier à ce point ... Devant mes propres amis .
Elle sent que son regard a coulé sur elle , comme une vipère qui s'enroule autour de sa proie . P. 14
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L'alliance à son annulaire reflétait la lumière des spots du plafond, et attira son regard. Cet homme était son mari. Et cette pensée avait quelque chose de terrifiant.
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On cherche toujours une cohérence aux faits de ceux qui nous blessent , et lorsqu'on les aime , cette compréhension est d'autant plus importante . P. 50
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Il peut appuyer là où cela fait mal, il peut la blesser, la chiffonner comme une boulette de papier que l'on froisse avant de l'envoyer valdinguer à l'autre bout de la pièce. Il peut l'anéantir, avec des mots - et il y en a tant qui sont adéquats - avec ses poings, avec ses pieds, avec ses dents. Elle ne partira jamais. Et pour cause, elle ne franchirait pas le seuil de l'appartement. Il le sait parce qu'il a placé un traceur sur son portable. Elle reste bien sagement à la maison si c'est ce qu'il souhaite. Elle n'a plus d'ami, plus de famille . Elle n'a que lui.
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C'est très difficile, voire insoutenable, d'aimer autant quelqu’un qui vous blesse, et d’avoir besoin de cet être pour vous consoler, quand c’est le seul qui vous brise.
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