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Citation de sebthoja


Avec peine, Oumar s'extirpe du lit, le ventre durci par des crampes. Il s'oblige à effacer les traits de Kirem. Il ne veut plus penser à lui.
Au creux de son corps, il sent un grand vide l'envahir, comme si l'attentat n'avait pas seulement ravi son frère, mais également une partie de ses organes internes, ses poumons, ses reins, son cœur qui bat sans n'être plus relié à rien. Même son visage semble ne plus lui appartenir.
Deux frères, c'est comme deux mains, leur disait Taïssa. Elles vivent leurs vies, mais elles restent inséparables. Depuis que les bombes ont explosé, Oumar a l'impression d'être devenu manchot.

Page 84, L’Observatoire, 2019.
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