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3.5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Bucarest , 1957
Biographie :

ANCA VASILIU, née à Bucarest en 1957, vit à Paris depuis 1990 et travaille au CNRS depuis 1998.

Directeur de recherche au CNRS, elle fait partie du Centre Léon Robin. Elle enseigne la philosophie grecque comme chargée de cours à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne depuis 2007, après avoir enseigné six ans à l’Université Paris X-Nanterre. Elle est membre titulaire de la Société Internationale pour l’Étude de la Philosophie Médiévale (SIEPM) depuis 1997 et de l’Association des Etudes grecques en France (1869) depuis 2010. Elle a été Directeur de programme au Collège international de philosophie (Paris, 1998-2004).

Ses principales publications : Du Diaphane. Image, milieu, lumière dans la pensée antique et médiévale, Vrin, 1997 (trad. en roumain, Polirom, 2010) ; Dire et voir. La parole visible du Sophiste, Vrin (2008 ; prix « Zôgraphos » des Etudes grecques en 2009) ; Eikôn. L’image dans le discours des trois Cappadociens, P.U.F. (2010) ; Images de soi dans l’Antiquité tardive, Vrin (2012).

Elle a également publié un ouvrage de synthèse sur l’iconographie post-byzantine : Les architectures de l’image. Monastères de Moldavie XIVe-XVIe s. (Jaca Book/Paris-Méditerranée, 1998, traduit en italien et en allemand chez Hirmer Verlag, 1999) et a co-dirigé deux ouvrages collectifs de philosophie médiévale chez Honoré Champion (2004) et Brepols (2005).

Son livre Images de soi dans l'Antiquité tardive a obtenu le prix littérature et philosophie de l'Académie française en 2013 : Prix Montyon médaille d'argent.
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Source : http://www.centreleonrobin.fr/membres/8-anca-vasiliu/8-vasiliu-anca
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
AVE



le vide résonne dans sa pureté translucide,
alors que les sons, les couleurs, les fragrances mêmes
dans leur éphémère ne peuvent plus approcher les bords
de cette vasque bouillonnante
et scellée sur elle-même.

sein muet –
paradoxe de la plus grande humilité,
espoir
de contenir
le contenant
et se défaire
du toucher
des nœuds
du lien
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Contraste des temps…



Contraste des temps
                           ou dernier décalage
            entre silence et timbre où résonne encore la voix,
                           l’absence advenue et le sort qui s’en va
                           claudiquant au loin pour se hisser encore d’un pas
                                                                                                       au regard,
le rien
et l’espoir plein d’attente
qu’un jour, soudain, le mot s’ouvrira
comme une porte
là où il n’y a ni mur d’enceinte
ni horizon
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Lumière jaune …



Lumière jaune accrochant sur la corde d’une voix
des abris,
des tentes,
des joues tendues,
des jouets blancs,
des yeux noués sur un fil,
des phares en pleine nuit,
braqués sur des nuées trempées par en-dessous,
des symboles rétrécis à la taille d’une fourmi,
des trous,
des onomatopée,
des cris aigus, si minuscules que leur douleur ne fait plus aucun
                                                                                                                           signe,
            et le silence seul se charge de ce qui n’est pas exprimé
pour donner à comprendre que de ce désert qui s’éteint
l’étendue demeure la même,
indifférente à la distance parcourue

Lumière jaune qui sourd de nulle part et s’épanche
filet de sable
mémoire,
garde-à-vue
de ce qui n’est plus
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Vivace…



Vivace,
le lierre étrangle la statue du souvenir, et la dépiaute,
la dévide,
rend son inventaire au soleil qui blanchit les pages,
le dé-visage, jusqu’à la méconnaissance
lui enlève le dernier trognon de présence,
la transforme
plus une chose, plus un étant –
de sorte que le lierre devienne, lui, le sang
sa vie
                  son désir,
l’os serf
de l’amant,
flamme, bouche
                                    et son glaive de regard
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Après la fin
(2000)



jardin de blanches empourprées
fleurit la mémoire

taches de sang sur la neige
laissant s’échapper une fragrance de fille de pêche

Mon regard dans le sien, pétillant
s’est éteint
perdu dans la nuit
à l’instant même où je l’ai vu
tenter de rejoindre
                                        d’ici-bas
la cohorte vive
– corde tendue –
le fil
des Templiers
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