André Barret

Livre de l'adaptation cinématographique d'une aventure inédite de Tintin, cet album se laisse lire, sans plus mais permet de voir les efforts entrepris par le monde du cinéma pour adapter la mythique BD. Comme dans toutes les adaptations au cinéma de Tintin, on ne retrouve pas l'ambiance si particulière, ni surtout la ligne claire qui porte si bien les récits d'Hergé.

Album du film Tintin et les oranges bleues, ce livre nous offre une aventure inédite. Comme toutes les adaptations de Tintin, le résultat est plus ou moins heureux. Cet album est moins un volume intéressant qu'un objet de collection.

Second roman-photos des aventures de Tintin issu d’un film des années soixante (et semble-t-il passer au cinéma ?!?)

Cet album souffre exactement des mêmes défauts que le premier : manque de rythme, manque d’émotion, des photos médiocres (et beaucoup en noir et blanc)… mais il a aussi les mêmes qualités : une histoire intéressante digne des récits de l’univers de Tintin et des personnages magnifiquement grimés.

Il est fort louable de recréer l'ambiance et les personnages de Tintin en film (que j’aimerais bien juger mais je ne les ai pas vu) mais la version conté en livre photo n'est vraiment pas exceptionnel : On décrit les événements mais pas de véritables dialogues, le rythme de l'histoire n'est donc pas du tout retranscrit et on s'ennuie ferme à la lecture de ces aventures de Tintin.

L'histoire est pourtant intéressante comme je l’ai dit et digne des BD Tintin mais cela est très fade sous cette forme.

Comme pour les oranges bleues, ce livre est tiré du film et ce sont de nombreuses photos qui accompagnent les héros habituels, Haddock et Tintin en tête. Deux livres issus de deux films, c'est sympa et il n'en fallait pas plus car la bande dessinée est porteuse de plus de sens et permet de passer davantage de temps avec Tintin, Milou et les autres. Cette toison reste néanmoins un bon petit moment, incontournable pour les adeptes de Tintin.

Quand on aime Tintin, même ce livre à partir des photos extraites du film est un plaisir. L'histoire est conforme aux péripéties habituelles de Tintin et ces oranges bleues apportent une couleur inattendues aux aventures de Tintin. Bien sûr, on est loin de la bande dessinée qui laisse de l'espace à l'imaginaire, mais c'est quand même un bon moment avec des personnages que l'écran n'a pas dévalorisés.

Album-film écrit par les scénaristes du long métrage agrémenté nombreuses photos. La lecture est plaisante et permet de se rappeler le film. Pour compléter la collection.

Très éloigné des "Tintin" habituels, mais une fois que l'on a franchi le pas, ça se laisse lire. ...

Sans plus !

À défaut de qualité d'interprétation, on ne peut se passer du bon moment qu'il y a à voir ce film quand il repasse sur les chaînes du câble. Rémo Forlani y avait grandement travaillé au scénario, l'album est certes intéressant mais moins vivant.

Revu récemment à la télévision. Une perle servie pas de grands comédiens.

Cette « BD » est une adaptation d’un film des années soixante : une histoire digne des albums Tintin mais la narration de l'histoire n'est pas très interessante. Les textes manquent d’émotion, de suspense et on se retrouve à lire ce livre comme un article de journal. C'est assez décevant de ce point de vue. On est clairement sur un style de roman-photos qui n’arrive pas à faire décoller l’intrigue et qui manque de rythme. Les photos sont comme le récit, elles manquent de mouvement.

Un album qui présente des photos pour la plupart en noir et blanc et d’une qualité médiocre pour celles en couleur. Il y en a tout de même 120 photos d’après l’ouvrage, ce qui permet de suivre aisément le récit.

Le film date de 1961, il a du coup prit un gros coup de vieux mais les bons points sont : une histoire plutôt digne des récits d’Hergé et il est agréable de retrouver les personnages en chair et en os ; des personnages totalement ressemblant aux personnages de la bande dessinée, c’est à noter.

Enfant, j'ai bien aimé le film qui faisait intervenir des gamins dans l'aventure. il faut reconnaitre que sous la forme d'un album il n'a pas grand intérêt. Juste pour avoir la collection complète des Tintins pour les fans.

Bon, soyons clair d'entrée, ce livre est un produit commercial (collage photos issu du film). L'histoire pourrait être intéressante, même si l'enlèvement de Tournesol c'est du déjà, déjà, déjà vu...(Les sept boules de cristal, L'affaire Tournesol, le début d'Objectif lune et j'en oublie peut-être). Même chose pour certaines péripéties mineures : du déjà vu. le plus décevant c'est que nous n'avons pas affaire à Haddock mais à sa caricature, idem pour tournesol et Tintin. Milou ? Oh , il y a longtemps qu'il ne parle plus Milou ! Alors, ça ne change trop rien. Il y a une bonne trouvaille pour les Dupondt, peut-être la meilleure du scénario. Idem pour les « glaçons enregistreurs ». Et l'idée de la faim dans le monde ? Bof plus on vieilli moins, c'est crédible. Quand on sait comment est organisée l'agro-industrie , les « magouilles » de la FAO, les famines « planifiées » dans les conflits régionaux et j'en passe... alors une orange bleue pour solutionner tout ça...hum. Autant la critique politique dans « Les Picaros » est réaliste, autant avec les oranges bleues ça fait pschiiit ! Et puis vous avez remarqué ? le film est tourné au pays de Franco ! En plein dans les années soixante. Mais le méchant ce n'est pas lui ! Cherché l'erreur ! Quant à la forme de l'album, on dirait que le travail a été confié à un stagiaire de troisième. Oups ! Je deviens anachronique... Et puis soyons aussi clair sur le film dont les images sont tirées, il est mal joué, mal réalisé. Quand on pense à tout l'argent généré par le travail de George Rémi ET ses collaborateurs ( systématiquement mis dans l'ombre) il y a de quoi être déconcerté.

Oups ! J'allais oublier un bon point : L'ambiance dans le café de l'Âne Rouge. Flamenco et espionnage. Pas assez mise en valeur et un peu clichée ? Oui mais j'aime quand ça se télescope !

A peine un peu mieux que les "Oranges bleues" ? Non ? Je n'en suis plus si sûr... Ce qu'il y a d'agaçant avec ces films de Tintin, c'est qu'on sent que tout a été fait dans l'économie. Fausse barbe du Capitaine Haddock visible, costumes mal ajustés et décors bricolés, affiches grotesques... Et ces pays, pas loin, et misérables donc peu regardant, dans lesquels on va tourner ! Espagne de Franco ou la Grèce et la Turquie d'après guerre. Tout pour racler un maximum sur les frais de tournage. Budget serré, serré, serré ! Quelle gouffre abyssal avec les mille millions de mille sabords d'albums vendus ! Pour la Toison d'or on peut quand même citer quelques trouvailles : le faux-vrai bateau qui vaut une fortune, la façon dont on retrouve le "Karabine" et surtout l'échappée dans les Météores. Le gag du narguilé ? Bof... La trouvaille de Tournesol ? Trop gros... La révolution menée par des Pieds-Nickelés en vadrouille ? Hum... Et les scénaristes qui se sentent toujours obligés d'ajouter des bandes de mioches pouilleux aux basques de Tintin ! Je n'exagère pas, visez l'état de leurs loques trouées et tachées avec la tenue polo-pantalon-de-golf impeccable et houpette gominée du Tintin. Bon, qu'on ne s'y méprenne pas, j'aime bien les Aventures de Tintin, et puis je suis resté fasciné par le personnage très droit pour ne pas dire très à droite et irréprochable (j'ai aussi un côté de droite, désolé ;-). C'est juste que ces albums tirés des films douteux ne sont pas indispensable et c'est bien dommage.

Ces « cinquante portraits de ses illustres contemporains » me ravissent à chaque fois que je les contemple .D’abord par la beauté intrinsèque de ces clichés posés en noir et blanc . Ensuite , parce qu’ils donnent corps et même « âme » à des personnages statufiés et désincarnés par leur célébrité. Mes préférés : Courbet le rêveur, Offenbach le malicieux et la sublime Sarah Bernhardt.

offert par papa à didier noel 2010