La perte de l'objet dans le deuil ou la simple déception de celui-ci entraîne la blessure narcissique, qui dans les formes sévères conduit à la dépression. L'auto-dépréciation, voire l'indignité, en est la marque spécifique. Apparemment, l'objet est contingent, le narcissique ne lui accorde qu'une existence douteuse. Dans dans les deux cas, la perte d'objet réveille la dépendance, fait émerger la haine sous la tristesse et montre les désirs de dévoration et d'expulsion à peine voilés. L'objet est un complément d'être.