Le sculpteur Henri Bordeleau nous parle de son ami avec émotion : « Léo peignait sans croquis, sauf pour les portraits où il traçait en quelques lignes une ébauche qui servait à en tirer l’œuvre majeure. …. Il avait le génie de la peinture : il savait observer son sujet avant de le peindre et, lorsqu’il commençait à travailler, sa toile s’illustrait en quelques coups de pinceau. Chose rare pour un peintre, il travaillait souvent avec un seul pinceau. Il jouait avec les couleurs comme le pianiste joue avec les notes de son clavier. Ayotte était un virtuose de la peinture.