La médecine nazie telle que je l'ai vue pratiquée n'était, je le répète, qu'un trompe-l'oeil : elle visait d'une part à massacrer les déportés, d'autre part, à prendre ses précautions pour pouvoir, après la victoire allemande escomptée, montrer des dossiers bien en ordre établissant que les malades avaient été correctement soignés.
"Après avoir lu ces textes, on éprouve le besoin de rester silencieux. Un silence respectueux devant toute cette souffrance, cette barbarie qui atteint des sommets"
Nous les déportés, considérons de notre devoir, sinon de dire l'indicible, au moins de faire que ce que nous avons à dire soit transmis et fasse réfléchir.