Un versificateur( français) avait soumis sa tragédie à l'examen d'un célèbre critique. Dans le manuscrit se trouvait le vers :
Humain je suis perdue dans les voies de l'erreur.
Le critique souligna le vers, doutant qu'on puisse appeler une femme un être humain. Cela rappelle le jugement de Pierre Ier : la femme n'est pas un être humain, la poule n'est pas un oiseau, l'enseigne n'est pas un officier.
Même les personnes qui se donnent pour les plus fervents admirateurs du beau sexe ne supposent pas que les femmes possèdent une intelligence égale à la nôtre et, s'adaptant à la faiblesse de leur entendement, éditent de petits livres savants à l'usage des dames, comme s'il s'agissait d'enfants, etc.
(1827) p 226.
Tous les recueils de poésies nouvelles dites Romantiques sont la honte de la littérature française. (...)
Personne plus que moi n'aime le délicieux André Chénier mais c'est un classique entre les classiques-on respire avec lui un parfum d'antique poésie grecque.
Rappelle-toi ce que je dis : le premier génie dans la patrie de Racine et Boileau se déchaînera dans une telle fureur de liberté, que tes Allemands ne seront rien auprès--mais en attendant, il y a moins de poésie en France que chez nous. ( à Viazemski, 5 juillet 1824).