Les vieux regardent et laissent faire.
Bien loin de tout approuver, que de blâmes ils auraient à faire entendre : mais ils n'osent point blâmer.
Ce n'est pas qu'ils aient peur : c'est qu'il sied aux vieux de se taire.
Nulle part, pas même à la campagne, le vieillard n'éprouve plus fortement le sentiment de céder la place : les vieux marins rendent aux jeunes l'hommage fatal qu'exige la force ; les jeunes hommes ont le pouvoir que les vieux n'ont plus.
Et le respect des fils adoucit, sans l'effacer, le regret des pères ...