Un rien t’habille ! » lui disaient avec une pointe de jalousie ses amies moins favorisées par la nature. Qu’elle enfile des jeans qui mettaient en valeur ses longues jambes ou la petite robe de quatre sous qui ceignait sa taille étroite et laissait apparaître ses chevilles fuselées, elle était d’une élégance naturelle qui ne se démentait jamais. Elle ne s’en souciait pas trop : elle était coquette, oui, mais d’une coquetterie saine et sans affectation, plus soucieuse d’être bien dans sa peau, libre de ses mouvements, que de séduire.
Les élèves ne sont pas si terribles, il faut savoir les prendre, c’est tout, et puis, si tu travailles en doublette avec le nouveau, tu ne risqueras rien ; il en impose.
Nous avons brisé les chaînes de l’esclavage ! Le savoir est à présent à la portée de tous et l’école de la République, dont nous sommes les piliers, a le devoir de faire des jeunes êtres qui lui sont confiés les citoyens de demain, libres, égaux et fraternels !
Un professeur n’a pas le droit de regimber devant la difficulté ! Là est sa vocation : mater les rébellions et imposer l’ordre pour faire naître l’appétit du savoir, développer les compétences de chacun.
Quand on est prof à Ronsard, mieux vaut ne pas s’attarder le soir dans le quartier. Untel a eu tous ses pneus crevés. Unetelle a été agressée verbalement par le grand frère d’un élève mécontent.
C’est toujours pareil, l’éducation sportive passe toujours après les matières dites nobles ! Il n’y a pas que le français et les maths dans la vie, quand même !
Finie la dépendance aux parents, la vie adulte enfin ! La vraie, celle qu’on a choisie, qui justifie toutes ces années de travail.
La mère Berthoux copie mes toilettes (alors qu'elle fait du 52 et moi du 40)
Les parents et les grands-parents de ce garçon ont souhaité notre ruine ...
Vous apprendrez vite, du moins je l’espère, que, pour faire respecter les règles indispensables au bon fonctionnement d’un établissement comme le nôtre, il faut commencer par les respecter soi-même.