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Citation de santorin


En retrait tel qu'il était, il pouvait contempler Maruzza nue, de dos, accoudée à la rambarde du balcon, ses cheveux blonds tombant jusqu'à ses pieds.
La nuit précédente, affamé de sa chair comme il l'était, il n'avait pas su où donner de la tête, à quelle urgence satisfaire : la caresser centimètre par centimètre ou la respirer pouce par pouce, parcourir tout son corps de sa langue ou regarder chacun des pores de sa peau, ou bien l'écouter respirer, l'oreille posée sur elle, et compter les battements de son coeur...
Maintenant qu'il pouvait la contempler, son désir un peu calmé, enfin juste un peu... il la regardait comme on regarde un paysage envoûtant : la courbe douce de ses hanches, les deux collines jumelles séparées par une mince et étroite vallée, son dos qui était une plaine à ensemencer été comme hiver, l'arrière des jambes, droites comme de jeunes arbres.
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