Elles avaient bravé quelques interdits à la manière des adolescentes de bonne famille de l’époque : fumer des Gauloises volées, siroter stoïquement quelques gorgées de whisky bas de gamme au goût infect, traîner avec des garçons qui rasaient leurs crânes à la manière des Indiens mohawks et tenaient des discours enflammés sur l’anarchie et les riffs de guitare électrique.