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3.65/5 (sur 13 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New-York , 1952
Biographie :

Andrew Gross est un auteur américain de romans à suspense dont quatre best-sellers.
Il est surtout connu pour ses collaborations avec l'écrivain James Patterson.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Pendant quelques jours, j’avais été persuadée qu’il parviendrait à s’extirper de ce pétrin. Charlie s’en sortait toujours. Il pouvait dégringoler du toit en installant la parabole et retomber sur ses pieds. On pouvait tant compter sur lui d’habitude.
Mais pas cette fois. Il n’y a pas eu de coup de fil, ni même un morceau de vêtement ou une poignée de cendres.
Et jamais je ne saurai.
Jamais je ne saurai s’il est mort lors de la première explosion ou dans l’incendie. S’il était conscient. S’il a souffert. Si ses dernières pensées ont été pour nous. S’il a crié nos noms.
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Maintenant il est temps, j’imagine, de se faire à l’idée qu’il est parti. Qu’il ne reviendra pas. Même si c’est foutrement difficile…
Temps de se dire qu’il ne sera pas là pour amener Samantha à la fac la première fois. Ni pour regarder Alex marquer un but. Ou pour connaître les adultes qu’ils vont devenir. Toutes ces choses dont il aurait été si fier.
On devait vieillir ensemble. Retourner à Caribbean Cove en voilier. Mais il est parti, en un éclair.
Dix-huit ans de notre vie.
Dix-huit…
Et je n’ai même pas pu l’embrasser une dernière fois pour lui dire au revoir.
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À quarante-deux ans, la jolie Karen savait quelle en paraissait au bas mot cinq de moins. Ses yeux noisette, son regard vif et les quelques taches de rousseur qui ornaient toujours ses pommettes lui valaient d’être souvent comparée à l’actrice Sela Ward, en moins brune. Elle avait rassemblé ses lourds cheveux châtains dans une barrette et fut satisfaite de l’image que lui renvoya le miroir ; même en collant de yoga, elle pouvait être fière de sa silhouett
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Son talent tenait à sa dextérité particulière dans la manipulation d’actifs, qu’il savait, quelles que soient leur taille, leur origine ou leur forme – cash, pierres, armes, ou même parfois drogues –, métamorphoser en fonds parfaitement propres et réglos. Pour ce faire, il s’appuyait sur un réseau labyrinthique de cambistes et de sociétés écrans, de relations dans la pègre et dans les conseils d’administration. Parmi ses clients les plus discrets figuraient des religieux irakiens et des seigneurs de guerre afghans venus piller les fonds américains de reconstruction ; un ministre de l’Énergie kazakhe, cousin du président, responsable du détournement d’un dixième des réserves de son pays ; des oligarques russes, officiant principalement dans la drogue et la prostitution ; et même des cartels colombiens.
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Ça n’était pas la grande vie, pas comme pour certaines de leurs connaissances avec leurs grands manoirs isolés, leurs villas à Palm Beach et leurs rejetons qui n’avaient jamais rien connu d’autre que les jets privés. Mais qui voulait d’une telle vie de toute façon ? Eux avaient leur chalet dans le Vermont et un skiff dans un yacht-club de Greenwich. Karen faisait encore les courses elle-même et ramassait les crottes du chien dans l’allée du jardin. Elle s’occupait aussi de la paperasse de la maison, de quémander des lots pour les enchères au profit du centre d’animation. Mais rien qu’à l’éclat de ses joues, on la savait épanouie. Elle aimait sa famille plus que tout au monde.
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Il était bien là-bas, dans ce train !
Elle essaya d’abord de se convaincre que ça n’était pas lui. Il n’aurait jamais pu lui faire une telle chose. Aux enfants non plus. Pas Charlie… Et surtout pourquoi ? Pourquoi ? Elle le dévisageait. Les gens se ressemblent. Nos yeux, nos espoirs peuvent nous tromper. L’image était un peu floue. Mais elle y revenait, elle se la repassait pour la millième fois au moins et c’était toujours lui qu’elle voyait. Sans aucun doute possible. Elle en avait des sueurs. Une pulsion accusatrice lui déchirait le ventre. Ses jambes ne la portaient plus.
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Elle aurait pourtant dû sauter de joie. Il était vivant ! Or, accablée, elle était incapable de détacher ses yeux de la photo du faux passeport. Weitzman. Pourquoi, Charlie, pourquoi ? Qu’est-ce que tu manigançais ? Comment as-tu pu me faire une telle chose, à moi ?
À nous, Charlie ?
Ils s’étaient aimés. Ils avaient construit une vie ensemble. Une famille. Ils voyageaient. Ils parlaient de ce qu’ils feraient une fois les enfants partis. Ils faisaient encore l’amour. Comment peut-on faire semblant ? Comment peut-on faire une telle chose à quelqu’un qu’on aime ?
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À quarante-deux ans, la jolie Karen savait quelle en paraissait au bas mot cinq de moins. Ses yeux noisette, son regard vif et les quelques taches de rousseur qui ornaient toujours ses pommettes lui valaient d’être souvent comparée à l’actrice Sela Ward, en moins brune. Elle avait rassemblé ses lourds cheveux châtains dans une barrette et fut satisfaite de l’image que lui renvoya le miroir ; même en collant de yoga, elle pouvait être fière de sa silhouette.
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Le temps guérit tout, c’est ça ? C’est ce qu’on dit, non ? Karen avait d’abord refusé de le croire. Car tout lui rappelait Charlie. Tout ce qu’elle avait chez elle. Toutes les fois où elle sortait avec ses amies. La télé. Les chansons. Tout. La douleur restait vive.
Mais mois après mois, jour après jour, matin après matin, elle semblait s’atténuer peu à peu. On s’y faisait, en quelque sorte. Presque malgré soi.
La vie suivait son cours, tout simplement.
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Il aurait aimé pouvoir l’aider d’une façon ou d’une autre. Ça faisait mal de voir la tension et l’incertitude dans ses yeux. Et de connaître précisément ce quelle endurait. Ce quelle allait encore devoir affronter.
Cette lourdeur dans son cœur, il savait qu’il ne la devait pas aux victimes du 11 Septembre autant qu’il le prétendait. Mais bien à quelque chose de plus profond, quelque chose qui n’était jamais parti bien loin.
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