Tu n'as pas idée de ce qu'on ressentait en prenant le métro ou l'avion après ces attentats, expliqua- t- il . La méfiance des passagers blancs, la terreur qui se lisait dans leurs yeux. Sans parler des insultes proférées au lycée derrière son dos, quand elles ne lui étaient pas lancées au visage : terroriste, enturbanné, barbu.