Citation de LiliMatoline
Chapitre 1 : Elle
«… Je suis de nouveau seule sous la pluie, sans amis ni personne. Je rabats ma capuche sur ma tête, enfile mon sac et me dirige vers le panneau indicateur. Je vais quitter Augusta et personne ne va me retenir. Il n’y a rien pour moi ici, mais mon cœur se serre lorsque j’arrive à la frontière invisible entre « ici » et « plus loin ». J’ai vécu pendant vingt-trois ans dans cette ville, et je ne peux pas tout balayer d’un revers de la main. Je ne peux pas laisser les eaux emporter ainsi toute une vie, mais je le dois. Je lève à nouveau les yeux vers le ciel. Quitte à ce que mon maquillage soit ruiné...
Je laisse la pluie nettoyer mon visage, ma peau, purger mes vingt ans d’enfer dans cette ville et je franchis la frontière. Je quitte « ici » pour aller « plus loin ».
… »
«… Je suis de nouveau seule sous la pluie, sans amis ni personne. Je rabats ma capuche sur ma tête, enfile mon sac et me dirige vers le panneau indicateur. Je vais quitter Augusta et personne ne va me retenir. Il n’y a rien pour moi ici, mais mon cœur se serre lorsque j’arrive à la frontière invisible entre « ici » et « plus loin ». J’ai vécu pendant vingt-trois ans dans cette ville, et je ne peux pas tout balayer d’un revers de la main. Je ne peux pas laisser les eaux emporter ainsi toute une vie, mais je le dois. Je lève à nouveau les yeux vers le ciel. Quitte à ce que mon maquillage soit ruiné...
Je laisse la pluie nettoyer mon visage, ma peau, purger mes vingt ans d’enfer dans cette ville et je franchis la frontière. Je quitte « ici » pour aller « plus loin ».
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