L'homme pour moi est dénué des appas romantiques que lui trouve la grande majorité de mes pareilles. Il ne doit pas être l'aboutissement, le but, le bonheur atteint, l'épanouissement, mais plutôt le matériau obligatoire d'une normalité nécessaire.(...)
Ce que j'ai pu entrevoir de l'amour n'a jamais rien eu de délicieux. Et je refuse l'attente, l'instabilité, la douleur. Je veux la maîtrise.
Pas pour dominer l'autre, seulement pour protéger mon intégrité et mon estime personnelle de cette avilissante fragilité dont les élans bouleversants et pathétiques m'angoissent.