Le 8 mai n’a pas été du tout un moment de joie pour nous, enfin si intellectuellement, mais pas par le cœur :nous étions écrasées d’abord par tous les morts qu’il faudrait annoncer en revenant, et par la peur de ne pas retrouver nos familles …Nous étions fatiguées et très tristes .Combien de mors laissions-nous derrière nous ? »