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Citation de collectifpolar


Il avait cessé de neiger. La Ford blanche était presque ensevelie sous les congères. Maria se faufila dans la voiture et tourna la clé de contact. Aucune réaction du moteur. Celui-ci ne laissa pas échapper le moindre hoquet. Les phares étaient restés allumés ! Dans un accès de rage, l’agent de police Wern balança dehors le sapin désodorisant que l’inspecteur Hartman avait suspendu à l’allume-cigare. Dehors, dans la neige et de toutes ses forces. Elle avait eu son compte d’odeurs artificielles pour la journée. Son nez lui semblait empli de pots-pourris et de boutons de roses séchées, et son estomac était désespérément vide à l’exception du gâteau aux pommes moisi. Maria donna un coup de pied dans le pneu avant et se mordit la lèvre pour ne pas hurler ce qu’elle pensait. Ellen Ohlsson devait avoir regardé par la fenêtre parce qu’elle débarqua d’un air majestueux sur le parking. Elle arborait une fourrure synthétique rose pâle et tenait une paire de câbles de démarrage à la main. Ensemble, elles poussèrent la Ford pour la placer face à la petite Saab rouge d’Ellen. Maria fut étonnée par la force de la femme. Elles se quittèrent parfaitement d’accord quant aux contretemps provoqués par l’hiver et le manque de fiabilité des voitures.
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