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Enquêtes de Maria Wern tome 1 sur 3
EAN : 9782253161455
336 pages
Le Livre de Poche (04/04/2012)
3.38/5   45 notes
Résumé :
Dans les derniers jours de l'année, alors que le froid et la neige submergent la côte, la petite ville suédoise de Kronköping est soudain plongée dans la terreur. Des inconnus assassinés sont retrouvés pendus ou mutilés selon des méthodes qui rappellent les pires châtiments de la mythologie viking. Une secte serait-elle à l'oeuvre ? Pourquoi aurait-elle exécuté ces hommes et ces femmes sans histoires ? Ou bien s'agirait-il d'un tueur solitaire imprégné des tradition... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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A quelques jours de Noël, un homme est retrouvé pendu à un arbre, en compagnie de plusieurs animaux, dans la campagne suédoise.
Tel est le point de départ de ce roman policier assez agréable, qui nous permet de découvrir les mythes et légendes nordiques.
On y découvre aussi les traditions de Noël typiquement suédoises.
Par contre, j'ai été un peu déçue que les personnages de policiers soient fades, à part leurs noms, rien ne les distingue vraiment les uns des autres et l'héroïne elle-même, une femme policier est assez naïve et agaçante.
L'écriture est fluide, le charme de ce roman réside essentiellement dans la découverte des traditions et mythes nordiques.
J'ai pris grand plaisir à cette lecture mais elle ne restera pas dans ma mémoire très longtemps.
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Le pacte boréal est le premier tome des enquêtes de Maria Wern qui à ce jour compte vingt et un tomes. Malheureusement seul quatre d'entre eux ont été traduit en français et bien évidement dans le désordre (seuls les tomes 1, 4, 7 et 11 sont disponibles). C'est vraiment dommage car c'est une série prometteuse et cette première intrigue m'a tenu en haleine du début à la fin.

On retrouve un homme pendu à un arbre avec des animaux tout autour de lui. Très vite, la police pense à la mythologie scandinave et au sacrifice aux Dieux. le roman est d'ailleurs très documenté sur la question et s'avère passionnant de ce point de vue.

Maria Wern se lance dans l'enquête avec beaucoup de zèle, et devient vite le personnage central. C'est une femme attachante et j'ai hâte de pouvoir la retrouver dans d'autres aventures. J'ai aimé aussi qu'en parallèle on découvre sa vie de famille : ses difficultés avec son mari, ses deux enfants en bas âge. Bref, ce n'est pas uniquement un flic mais c'est un personnage à part entière que l'on suit.

L'enquête est bien menée, l'intrigue se déroule doucement, le suspense monte crescendo et jusqu'aux dernières pages le lecteur n'a pas une minute de répit. Comme je le disais plus haut, c'est très prometteur pour la suite et en attendant de me plonger dans une nouvelle enquête, je vais me pencher sur la série télé qui en a découlé car je suis curieuse de découvrir ce que ça peut donner sur le petit écran.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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C'est la première enquête de Maria Wern, les livres de la série n'ayant pas été publiés dans l'ordre comme pour d'autres auteurs scandinaves, ce qui est un peu dommage si l'on veut suivre l'évolution des personnages.

La policière , avec laquelle on est tout de suite en empathie, n'habite pas encore sur l'île de Gotland, comme dans " L'inconnu du Nord", mais dans la petite ville de Kronköping . L'enquête débute par une découverte particulièrement macabre : un homme pendu à un arbre, vidé de son sang ,ainsi que des animaux. Cela ressemble à un rituel de la mythologie viking.

L'enquête est complexe et alterne avec les problèmes personnels de Maria.Ses prises de bec avec sa belle-mère m'ont plutôt amusée.Quant à Krister, son mari, il montre déjà une certaine inconséquence. Mais les crimes qui se succèdent et la famille même de Maria vont se télescoper. Je n'irai pas plus loin...

J'ai trouvé l'aspect policier plus abouti et palpitant cette fois. Par ailleurs, j'ai aimé découvrir les légendes scandinaves et les coutumes suédoises de la période de Noël. Ah, les brioches au safran, les pains d'épice, le vin chaud, la tentation de jansson...
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A la découverte des polars nordiques avec Anna Jansson une auteure suédoise, qui nous conte une histoire où les meurtres sont empreints de mythologie nordique.

Nous sommes à la veille de Noël, dans la ville de Kronköping, en Suède. Les familles se préparent à célébrer l'évènement mais tout n'est pas aussi paisible qu'on pourrait le croire. En effet, des meurtres ont été commis : un homme et plusieurs animaux, atrocement mutilés. Chargée de cette enquête, Maria Wern va chercher à faire la lumière sur ce crime. Mais tout n'est pas facile lorsqu'on est maman de deux jeunes enfants, que l'on a une belle-mère envahissante et un mari démissionnaire. Entre son métier qui ne connaît pas les jours fériés et sa culpabilité envers la gestion de sa vie privée, notre policière va devoir faire des choix. Mais tout n'est-il pas lié ? Attention aux apparences trompeuses ! Voilà un adage qui correspond tout à fait à ce roman.

Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce thriller, c'est l'incorporation au récit de la mythologie scandinave, que je ne connaissais pas du tout. Un contexte de fond très bien exploité et décrit, qui permet au lecteur de s'enrichir culturellement en lisant une fiction. On y apprend notamment que les dieux forment un ensemble nommé les Ases, avec Odin, qui pourrait être assimilé au Zeus grec. de plus, un des mystères du roman tourne autour d'une rune, qui est un caractère de l'alphabet des anciens peuples germaniques. Autant de symboles qui nous plonge dans un univers presque mystique, puisque très différent de ce dont on a l'habitude dans nos sociétés.

Concernant les personnages, je n'ai pas été entièrement satisfaite. Disons que je n'ai pas pu m'attacher à Maria. Elle est très sympathique mais n'a pas l'envergure d'un héros de thriller comme je les aime.
Le personnage du « méchant » de l'histoire (dont je ne dévoilerai pas le nom pour ne pas vous spoiler) est plutôt intéressant puisque son état psychologique se révèle très torturé, dont l'impact de l'enfance a un rôle fondamental.

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment avec ce roman, sans être totalement passionnée par l'ensemble. Un thriller qui n'est pas transcendant mais dont le contexte de fond sur la mythologie scandinave m'a beaucoup plu. N'hésitez donc pas à vous lancer dans cette lecture.
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Une bonne découverte.

Mon premier polar scandinave, en tout cas, un des premiers. Et j'ai vraiment bien aimé. Il se lit très vite, très facilement.

On découvre dans le Pacte Boréal, l'enquêtrice récurrente d'Anna Jansson, auteure suédoise, Maria Wern, mère de deux enfants avec un mari un peu immature, amoureux et qui adore faire des surprises; une belle-mère qui empiète sur sa vie, des collègues sympathiques comme l'inspecteur Hartman ou au contraire complètement antipathique, comme le commissaire Ragnarsson.

Maria est consciencieuse et aime son travail même si elle n'est pas comprise de sa belle-mère, pour qui une femme doit s'occuper de sa maison, de ses enfants, de son mari. Si le pari d'Anna Jansson était de faire détester à ses lecteurs ce personnage secondaire, c'est gagné ! Comme d'ailleurs le commissaire Ragnarsson, dit La Tempête, misogyne et incompétent. Je me suis attachée à Maria, même si je la plaignais plus que je tremblais pour elle. Même si cela n'est pas le sujet de l'histoire, on imagine comme ça doit encore être difficile dans certains endroits de travailler ou de vivre avec de tels personnes aux idées passéistes. Les réflexions de Maria, de son mari parfois et de ses collègues sont souvent justes. Les personnage secondaires sont attachants et pas uniquement là pour faire beau, ils donnent de la consistance à l'intrigue et au personnage de Maria.

L'intrigue sans être la plus originale jamais lue et toutefois très bien, et bien construite, les indices sont disséminés, les événements s'emboitent et dès le début, le lecteur est mis volontairement sur de fausses pistes. Et quand on comprend le « qui » l'intrigue ne perd pas de son intérêt parce qu'on passe en alternance de Maria et ses investigations à ce ou ces coupables et on est un peu dans sa/leur tête. On comprend alors clairement le « pourquoi ». C'est très intéressant de comprend la psychologie de ou des responsables des crimes et ce qu'il(s) croi(en)t.

Concernant le style (de la traduction pour le coup, ne sachant pas lire le suédois), il y a quelques tournures de phrases un peu indélicates mais dans l'ensemble l'action et l'enquête sont bien menées et les éléments donnés sont clairs. Un bémol : parfois, on a comme des manques dans les enchainements des actions, même si on comprend ce qu'il se passe, il manque des phrases de transition. Je pense que c'est pour éviter des répétitions mais ça se ressent quand même pas mal.

Un gros plus dans cet intrigue policière, on apprend plein de choses sur la mythologie nordique, les dieux et déesses, Odin, Freya,…, les cultes, les différents plans de vie, … L'auteure nous livre en quelques sortes une vision de son héritage nordique. Un deuxième plus, en cette période de l'année, l'action se déroule en fin d'année justement et on a (surtout au début) des éléments de la culture de pays scandinaves, Suède notamment, les traditions lors des fêtes de Noël, les plats traditionnels: brioche, jambon, etc. C'est vraiment enrichissant pour la culture personnelle du lecteur. En tout cas, moi j'ai beaucoup aimé, parce que de ces deux aspects, les éléments sont livrés dans le contexte de l'enquête ou de la vie de Maria et que ça passe super bien.

Je ne sais pas encore si je lirai d'autres livres d'Anna Jansson, j'ai vu que Maria revenait dans les deux autres livres sortis en français. Ce qui m'ennuie un peu, c'est qu'Anna Jansson, a écrit pas mal de romans mais peu sont sortis chez nous et j'ai peur qu'on ne les ai pas dans « l'ordre » et j'aime suivre la progression d'un personnage (et si je le découvre en cours de route, ensuite, je reprend du début). En tout cas, si je tombe sur L'inconnu du Nord d'occasion, je me laisserai peut-être bien tentée !
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Le 22 décembre
Les flocons de neige dansaient dans la lumière froide du crépuscule. Avec allégresse, ils tombaient vers le sol en virevoltant et se laissaient absorber par la terre humide. Le ciel gris noir semblait planer de manière menaçante au-dessus de la cime des arbres. L'obscurité entre les sapins était compacte. Lampe de poche à la main, Hartman, l'inspecteur de la criminelle, se frayait un chemin en direction des bruits de coups étouffés qui se faisaient entendre quelque part devant eux. Il était suivi de près par Edvin, un vieil homme vêtu d'un pantalon bleu, d'une casquette et d'un manteau de cuir râpé, à la respiration laborieuse et à la démarche mal assurée. Il tenait encore son chien mort dans ses bras. Il répétait le nom de l'animal dans un chuchotement tandis qu'il caressait de la main la fourrure blanche maculée de sang. L'agent de police Maria Wern marchait à côté du vieil homme, un bras autour de ses épaules osseuses. Sa longue tresse blonde lui cinglait le dos lorsqu'elle enjambait des pierres saillantes ou des racines sinueuses. Le cône de lumière projeté par la lampe de poche s'insinuait entre les arbres en direction du bruit qui allait en s'intensifiant et sonnait creux. Les branches nues des feuillus se détachaient contre la faible luminosité du ciel. Le vent semblait les faire s'enrouler sur elles-mêmes. Entre chien et loup, un dégradé de teintes grises avait succédé aux couleurs du crépuscule.
- Là, désigna Edvin, c'était là, derrière ces arbres !
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Greger Berggren ressemblait à un sanglier tout droit sorti du monde des fables, se dit Maria en regrettant de ne pas avoir ses gouaches et ses pinceaux a portée de main. Son cou penché en avant était court et puissant. Il avait les cheveux en brosse et la lèvre supérieure charnue et couverte de poils. Il se rua dans la salle d’interrogatoire comme un fou furieux, les dents de la mâchoire inférieure découvertes et ses petits yeux noirs plissés avec méfiance. L’éclairage cru de la lampe faisait luire son cuir chevelu rose sous les fins cheveux sales. Il s’assit à contrecœur sur la chaise qu’on lui désignait.
- Je ne sais rien de tout ça, putain, grogna-t-il en remuant ses pieds avec irritation.
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Il avait cessé de neiger. La Ford blanche était presque ensevelie sous les congères. Maria se faufila dans la voiture et tourna la clé de contact. Aucune réaction du moteur. Celui-ci ne laissa pas échapper le moindre hoquet. Les phares étaient restés allumés ! Dans un accès de rage, l’agent de police Wern balança dehors le sapin désodorisant que l’inspecteur Hartman avait suspendu à l’allume-cigare. Dehors, dans la neige et de toutes ses forces. Elle avait eu son compte d’odeurs artificielles pour la journée. Son nez lui semblait empli de pots-pourris et de boutons de roses séchées, et son estomac était désespérément vide à l’exception du gâteau aux pommes moisi. Maria donna un coup de pied dans le pneu avant et se mordit la lèvre pour ne pas hurler ce qu’elle pensait. Ellen Ohlsson devait avoir regardé par la fenêtre parce qu’elle débarqua d’un air majestueux sur le parking. Elle arborait une fourrure synthétique rose pâle et tenait une paire de câbles de démarrage à la main. Ensemble, elles poussèrent la Ford pour la placer face à la petite Saab rouge d’Ellen. Maria fut étonnée par la force de la femme. Elles se quittèrent parfaitement d’accord quant aux contretemps provoqués par l’hiver et le manque de fiabilité des voitures.
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– Avez-vous pu vous reposer un peu pendant la nuit ?
Maria éprouva une certaine honte de l’interroger sur ses faits et gestes de la nuit, craignant que l’homme ne se sentît soupçonné.
– Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Je me suis levé à deux reprises et j’ai fait du café.
– Mais vous n’avez pas quitté votre chalet de la nuit ?
– J’y suis resté la plupart du temps.
– La plupart du temps ?
– Un gentleman n’embarrasse pas une dame en faisant état d’une rencontre nocturne.
– Si je vous comprends bien, vous êtes donc sorti pour un rendez-vous galant avec une dame ?
Le vieil homme serra les lèvres jusqu’à ce qu’elles ne forment plus qu’un fin trait. Ses yeux brillaient d’une lueur malicieuse par-dessous la visière de sa casquette.
– Pouvez-vous me dire à quelle heure vous vous trouviez de sortie ?
– Je suis parti en vélo à 19 h 00 et je suis rentré à 21 h 00.
Maria eut du mal à dissimuler un sourire. Elle ne trouvait pas qu’on pût vraiment qualifier ce rendez-vous de nocturne…
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À 20h 00, ils se réunirent dans la salle prévue à cet effet. Le commissaire Ragnarsson la Tempête n’était pas tout à fait sobre. Maria le sentait se pencher de plus en plus près, regardant bêtement dans le décolleté de sa robe. L’agent Arvidsson le remarqua également. […] Comme par hasard, la main de Ragnarsson se retrouva sur la cuisse de Maria. Sa respiration était lourde et chargée d’alcool. Comme par pur accident, Maria laissa tomber sa tasse de café sur l’entrejambe de la Tempête avec une parfaite précision. L’inspecteur Ek ne put qu’étouffer un éclat de rire. Le visage d’Arvidsson devint cramoisi. L’inspecteur Hartman releva les yeux du rapport, l’air surpris, lorsque la Tempête quitta précipitamment la pièce. - Il avait le feu aux fesses, dit Erika. - C’est ma promotion qui vient de s’envoler en fumée, répliqua Maria. - Il ne sera plus là très longtemps. Hartman connaît ta valeur, la rassura Erika. Le regard d’Hartman passa de l’une à l’autre : - J’ai raté quelque chose?
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