Il est difficile de savoir, à bien y regarder, si c'est une militante, une justicière, une tueuse en série ... Il y a ce petit côté Batman, chez Adler, sans cette fascination bizarre pour les chauve-souris et la technologie de pointe. Et il n'y a guère qu'elle qui pourrait vous dire avec précision combien de victimes elle a pu faire.
La chance joue, c'est une certitude, mais une part d'acharnement fait que le héros refuse d'être vaincu tant que sa mission n'est pas terminée. Sa vertu, sa folie, tiennent dans une lacune qui est une incapacité absolue à renoncer.
Elle deviendrait une sorte de Jack l'éventreur ou de tueur du Zodiac, d'autant plus intrigant qu'il y avait dans ses actes un fond de questionnement sur le bien et le juste.
Dans quel monde est-ce qu'on vit si l'on ne peut plus porter son propre nom sans passer pour une criminelle ?