C’est devenu une habitude chez moi. Quand ça se complique, que cela devient trop dur à supporter, je pars. Je préfère m’occuper de ceux qui ont vraiment besoin d’aide. Je ne veux pas être triste, je ne veux plus m’effondrer sous le poids du chagrin. Travailler me permet de ne plus réfléchir, je me concentre de toutes mes forces sur autre chose. Avec le temps, les vieilles blessures ne disparaissent pas, mais on s’habitue à la douleur. Elle fait partie de nous. Elle fait partie de moi. Même après presque douze ans, elle est toujours présente. Elle le sera à jamais.