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4.14/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Etienne
Biographie :

Après une carrière dans la musique folk, Annabel retourne à ses premiers amours, la littérature et le dessin. Elle écrit 4 tomes des enquêtes de Simon et les propose aux éditions Ex Aequo qui décident de les publier avec ses dessins en couverture. Le tome 1 : Les Plumes paraît en mars, Les Cocottes en juin 2017 et tous deux seront suivis d'une nouvelle : La Boîte à gamberge. C'est une série de polars qui relatent la vie de Simon, détective privé, amateur de bonne chère et Italo/Stépahnois qui résout ses enquêtes au cœur des Années folles.
Passionnée par cette période d'entre-deux guerres, Annabel, très bien documentée nous fait découvrir à la manière d'Agatha Christie ce monde révolu et ses us et coutumes depuis longtemps oubliés. Et puisqu'elle est passionnée d'art, on entrera dans le monde de la peinture et de l'aristocratie anglaise dans le premier opus, le monde des demi-mondaine et de l'élégance dans le second et si l'on se réfère à ce qui est annoncé, dans le monde des cabarets et des musiciens dans le troisième tome. Les auteurs préférés d'Annabel sont Victor Hugo, Zola, Louis Ferdinand Céline, Agatha Christie mais aussi, curieusement, Frédéric Dard. Elle nourrit une tendresse particulière pour le scénariste Michel Audiard et l'argot d'antan. Italo/Stéphanoise expatriée à regret à Paris, comme son détective, elle partage avec nous son « gaga » stéphanois natal, l'argot des rues, des voyous et des policiers et même celui des poilus. Et comme elle en parle si bien, elle nous persuade d'aller écouter la musique de Berthe Sylva, si chère au cœur de Simon.
À 43 ans, Annabel partage son temps entre les « Enquêtes de Simon » et le montage de magazines comme directeur artistique et maquettiste dans la presse musicale.

Aux éditions Ex Aequo
(Informations recueillies sur www.lesenquetesdesimon.com)
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Source : www.lesenquetesdesimon.com
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Les Enquêtes de Simon, Tome 4, Les Invertis. Booktrailer.


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Les mains dans les poches, froissé comme un drap de jeunes mariés, le Commissaire marchait sous la pluie.
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La petite salle de restaurant était rutilante. Ses chaises de bistrot en acajou aux assises vert olive étaient soigneusement alignées en face des tables. Les nappes vertes étaient fraîchement repassées et les banquettes en cuir, vertes (elles aussi), faisaient le tour de la pièce. Des petits cadres et miroirs publicitaires habillaient les murs bordeaux. Les petits lustres en verre qui descendaient du plafond procuraient une luminosité agréable pour qui se mettaient à table et une obscurité confortable pour qui ne voulait pas voir ceux d'à côté.
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Simon détestait s'asseoir chez les gens qui avaient des animaux, parce que la politesse veut qu'on ne dise pas que l'on aime pas s'asseoir sur un canapé plein de poils. Et lui ça le dérangeait.
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- Est-ce que la Baestria a eu des enfants ?
- Pensez qu'elle m'aurait tout laissé si elle avait eu de la géniture ? Non, elle se rinçait au vinaigre...
- Au vinaigre...
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Les bâtards font les meilleurs hommes, ils sont plus combattifs car ils ont des choses à prouver et une revanche à prendre sur la vie.
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p.237.
Il a influencé et manipulé les deux hommes pendant des années. Imaginez qu'on vous répète sans cesse qu'une personne est mauvaise, même si vous pensez le contraire, au bout d'une moment, vous le croyez. Ce sont des années et des années d'influence, qui, mises bout à bout, font que vous n'avez plus de doute. C'est une haine attisée chaque jour, c'est une rancœur aigre qui entre en vous un peu plus tous les jours comme un poison que l'on vous injecte régulièrement.
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- [...] Il faut que tu sois plus philosophe. Dans la police, on apprend à l'être très vite. On peut pas tout empêcher. Au début, c'est dur de se rendre compte qu'on n'est pas un héro mais après, on s'y fait. C'est comme un cor au pied, on vit avec.
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Vous n’êtes pas dans notre réalité, Monsieur le Divisionnaire, vous ne savez pas ce que c’est de voir voler un pruneau qui atterrit si près de votre bobine que vous entendez un sifflement dans les oreilles pendant trois jours. Vous avez oublié la puanteur des cadavres de la morgue, et ceux des quartiers de Paris dans lesquels vous n’avez pas mis les pieds depuis des années. Et la peur qui vous prend aux tripes quand vous êtes en face d’un fou qui vous frappe et s’acharne sur vous et cette peur ne vous quitte plus pendant des mois. Je ne suis même pas certain que vous ayez connu ça un jour. Vous nous jugez du fond de votre foutu fauteuil de rond-de-cuir bedonnant et de planqué !
Vous nous méprisez parce qu’après une journée passée à s’étriper avec des assassins, on a besoin de relâcher la pression et d’oublier en buvant un verre de pinard et même si on a une persilleuse sur les genoux, la belle affaire ! Je les respecte plus que je ne vous respecte, Monsieur j'ajoute que c’est vous qui avez mis à pied le commissaire et donc poussé la Gandolle jusqu’ici !
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Sa démarche semblait redonner vie à l'autruche qui s' était sacrifiée pour orner son chapeau.
Chapitre 4, page 44
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Ne pas se tromper de guerre, c’est ce que Simon se disait en regardant toutes ces personnes à table. Mener le bon combat, pour les bonnes raisons. Car en 1927, les hommes avaient encore des progrès à faire, il fallait laisser les femmes libres de s’exprimer, de penser, de voter et de se déshabiller, c’est ce que souhaitait profondément Simon. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser que quand ce serait le cas, dépassées par leurs convictions, leur besoin d’égalité déjà obtenu, elles surenchériraient et ne feraient rien de plus que se comporter envers les hommes comme ils s’étaient comportés envers elles par le passé. Elles mèneraient un combat de confort pour elles, philosophique pour certaines mais oublieraient volontiers de le mener pour ces femmes des pays lointains dont l’oppression était bien réelle.
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