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Citation de santorin


Elle le connaissait depuis toujours, avait même bavardé avec lui à plusieurs occasions, car il fréquentait toutes les fermes, comme la plupart des voisins. Mais un soir d'été, à Snarli, alors qu'ils se reposaient dans l'enclos après avoir travaillé toute la journée à extraire la tourbe, en sueur, abrutis par la chaleur et l'effort, il était arrivé en se promenant depuis les terres de Neshov. Elle vit aussi que c'était elle qu'il désirait. Elle s'en rendit compte dans sa propre chair, comprit qu'il regardait chaque partie de son corps, son cou, les boucles mouillées de sueur sur son front, ses mains sur lesquelles elle s'appuyait dans l'herbe derrière elle, ses jambes qu'elle savait bronzées et brillantes dans ses sabots, juste en face de lui. Quelqu'un partit chercher un pichet de bière ; la bière la fit rire, il rit aussi, chercha à rire surtout en direction des autres, mais son regard revenait constamment sur elle et l'embellissait, et lorsqu'elle sentit le bord de sa robe glisser à peine au-dessus de ses genoux là où se dessinaient tout juste les cuisses, elle le laissa glisser un peu plus, et encore un peu, puis elle écarta légèrement les genoux, tout en riant davantage, et ressentit la douleur qui lui monta dans les reins, au point, qu'elle faillit gémir.
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