"La dynastie que la reine Clotilde avait enfantée, exténuée par ses luttes intestines, appauvrit par les incessants massacres entres ses princes, n'était pas destinées à régner longtemps sur la France. Mais son œuvre spirituelle, comme l’œuvre politique de Clovis ; cet établissement, au cœur de l'Europe, d'un royaume catholique et puissant, défenseur naturel de l’Église, perdurerait à travers les siècles, comme Rémi l'avait prophétisé à la veille du baptême.
Clotilde avait sauvé la Gaule et l’Église des Gaules. Mais elle avait aussi décidé de l'avenir du monde et de la chrétienté" (P. 295).