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Critiques de Anne Bozellec (41)
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Liberté Nounours

Un petit garçon dont le jouet préféré est un nounours chéri..

Un album tendre et espiègle, entre identification au nounours (rapport à l'interdit, vie quotidienne, expériences et ressentis personnels), traits d'information scientifique et puissance magique et protectrice.

Avec des dessins délicats et expressifs.
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Édité pour la première fois en 1974 par les éditions du Sourire qui mord puis par les éditions Être en 2009 avant d'être repris au catalogue des éditions Thierry Magnier en 2014, cet album questionne l'identité de chacun et les codes de la société qui l'entoure. Julie est une petite fille loin des stéréotypes de genre qui rêve de la liberté accordée aux garçons. Elle interroge l'expression "garçon manqué" et rencontre un garçon qui pleure "comme une fille". Et si, être soi ne dépendait pas de notre sexe ? Ainsi peut-on comprendre le texte, avant même d'aller plus loin dans la réflexion.

J'ai eu la chance d'avoir entre les mains les trois éditions et il y a peu de changements. On retrouve le trait fin sur fond blanc, un travail graphique très épuré mais les détails colorés ainsi que la couleur choisi changent d'une édition à l'autre. A mon sens, pour donner un côté plus contemporain au livre.

Un album à lire pour le côté "historique" et se rendre compte qu'il est toujours autant d'actualité aujourd'hui qu'il y a 50 ans lors de sa sortie initiale.
Lien : http://boumabib.fr
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Les Chatouilles

Déshabillez-moi ♪♫

Oui, mais pas tout de suite,

Pas trop vite... ♪♫

( ... suite des préliminaires ... la tension monte ... )

Déshabillez-moi ♪♫

Oooh, déshabillez-moi...

Et vous, déshabillez-vous ! ♪♫

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Même histoire dans 'Les chatouilles', sauf que ceux qui s'adonnent à ce jeu, dans un lit, sont des enfants de sept ou huit ans. Un garçon et une fille, peut-être un frère et une soeur - mais les supposés liens familiaux ne changent pas grand chose au 'problème'.

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C'est l'énigmatique 'Pas facile, l'amitié' qui m'a donné envie d'en savoir plus sur l'auteur (Ch. Bruel).

On m'a parlé du controversé 'Les chatouilles' (merci L.) qu'un Youtubeur présente page par page, en faisant part de son indignation.

Le gars a des petits airs complotistes (genre 'je vois des pédo- partout'... mais il n'a pas complètement tort, y en a beaucoup en liberté). Donc je décide d'être prudente. Mais au vu du déroulé de l'histoire et des illustrations, j'ai beau essayer de me faire mon avis, ce que je vois ne me plaît pas.

Beaucoup de commentaires criant à l'inceste et à la pédoporno- également sur Amaz*n, mais on sait comment ça fonctionne, les multi-comptes (cf. RJ Ellory, voir un personnage dans 'Vernon' de Despentes, et l'exemple de N. ici)...

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Pas de texte, juste des scènes où chacun découvre ('dénude' et 'fait connaissance avec'...) le corps de l'autre au gré de chatouilles, avec une plume. Les pyjamas glissent. Par pudeur (!?) le reste du jeu se déroule sous la couette, donc pas de nudité complète.

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Je n'ose pas m'interroger sur le plaisir malsain pris par les auteurs (scénario & dessin). Déjà, pour avoir l'idée de cet album...

Ma question : intérêt de mettre ce livre entre les mains d'un enfant ?

Lui faire comprendre que son corps lui appartient, qu'il peut jouer avec (tant qu'il ne s'exhibe pas), ok. Mais ça se dit simplement, au gré des circonstances.

Mais là ? Album destiné aux 5-6 ans, je suppose, à un âge où la lecture se fait généralement à deux : adulte-enfant. Donc que dire ?

Oui, quand on était petit(e)s, on a pu jouer avec des cousin(e)s, voisin(e)s de notre âge, à se montrer vite fait des parties cachées, mais les parents & autres adultes étaient soigneusement tenus à l'écart de ces petites expériences ! Ce n'est pas eux qui nous soufflaient l'idée, comme le font les auteurs de cet album.

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PS : l'auteur a créé et dirigé les éditions 'Le Sourire qui mord' ; image éloquente de ce qu'on ressent à cette lecture (pseudo-douceur innocente qui s'avère toxique).

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>> https://www.youtube.com/watch?v=-u02lMspv_0
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L'imagier du Père Castor

Une sorte de mini-dico pour les petits, avec des images plus ou moins difficiles à reconnaitre et que l'enfant apprend à nommer.

Pour les "moins petits" qui apprennent à lire, chaque image est nommée en écriture cursive.

On regrettera juste le format du livre, pas très pratique à maintenir ouvert.

A noter : une version avec des photos existe désormais (mais la version historique, dessinée, est très claire aussi).
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Les Chatouilles

Ce livre est une incitation au jeux sexuels entre deux enfants d'une même famille. J'ai été choqué. Pas besoin d'acheter le livre pour le voir, voici un lien ci dessous qui vas vous présenter le livre avec son vrai contenu.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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L'imagier du Père Castor

Un grand classique qui a accompagné, et accompagne toujours, l'enfance de mes enfants.

Les tout petits pourront s'éveiller et enrichir leur vocabulaire grâce à la grande diversité de catégories proposées : vie quotidienne, meubles, vêtements, aliments, animaux, plantes, instruments de musique...

Plus tard ils sont accompagnés dans l'apprentissage de la lecture car sous chaque image on trouve le mot en écriture scripte et cursive, très utile pour réviser ses bases, et faire le lien entre l'écrit et l'oral.

Pour finir les dessins sont soignés et réalistes, ce qui en fait définitivement un excellent ouvrage.
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Les Chatouilles

Sans paroles, les images au trait simple suffisent : le plaisir s'évoque seulement, sinon l'image ou le texte deviennent pornographiques. Ce n'est jamais le cas ici. Aussi, les adultes doivent être et demeurer à distance, les chatouilles sont à découvrir en complicité de pairs.
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Cet album a été publié pour la première fois en 1976, un classique pour avoir été l’un des premiers à aborder la thématique du genre. Malgré tout, ce n’est pas un coup de cœur même si j’adore les illustrations.



On reproche à Julie d’être un garçon manqué, elle n’est pas comme tout le monde, enfin pas comme les filles de son âge.



Elle tente alors de faire ce l’on attend d’une petite fille afin de satisfaire ses proches. Mais un beau jour elle ce réveil avec une ombre de garçon qui caricature toutes ses activités : elle joue à la poupée peluche, il la massacre ; elle tricote, il balance les pelotes de laine et ainsi de suite. Elle tente de repousser cette ombre de garçons, en vain car elle est juste Julie une petite fille qui aime les activités que l’on réserve habituellement aux garçons.



C’est un thème qui est toujours d’actualité, mais dont la mise en pages manque de fraîcheur. Les couleurs habituellement présente dans les albums sont absentes et le texte n’est pas toujours adapté pour les jeunes, sans la médiation d’un adulte, je doute qu’un enfant aille volontairement vers l’ouvrage. C’est dommage, car c’est un album qui mérite d’être lu, surtout aujourd’hui.
Lien : https://lesdeuxartistes.word..
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Les Chatouilles

mages suggestives sexuelles sont presentees et en notamment les enfants a se desabiller et a se mettre sous une couete qui bouge
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Mademoiselle zéro faute

Dans chaque classe il y a toujours LA ou LE premier, celui ou celle qui est trop fort en math ou en sport et ensuite il y a les autres !!

Ici, c'est Marjolaine qui est plutôt "nulle" en orthographe et qui rêve, pour plein de raisons, de devenir la preum's !

Ce petit roman est très agréable à lire. Les enfants se sentent forcément concernés et imaginent tout à fait les scènes.



Ma fille de 8 ans me l'a lu et nous avons beaucoup aimé. Alors voici un petit résumé de son ressenti :



"J'ai trouvé que ce livre était très bien ! Et c'est sûr qu'il ne faut jamais faire sa maline parcequ' on peut avoir des surprises ! J'étais bien contente de la fin."



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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

L’Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon est le premier livre pour enfant abordant la question d’identité de genre, il date de 1975. Julie n’est pas la petite fille « parfaite » que ses parents espéraient. Julie refuse de se coiffer, et fait toujours des bêtises. Ses parents lui répètent si souvent qu’elle est un garçon manqué, qu’un matin elle se réveille avec une ombre de garçon. La petite fille va alors douter de sa propre identité et chercher à se débarrasser de cette ombre.
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon est l’histoire d’une enfant mal dans sa peau car elle ne peut être elle-même tout en contentant ses parents, elle ne peut être elle-même tout en étant aimé de ses parents. A force de s’entendre appeler « garçon manqué », la petite Julie ne sait plus qui elle est vraiment et se met à penser qu’elle est sûrement une fille pas réussie. Un matin, elle constate que son ombre a pris l’apparence d’un garçon et que ses actions sont parfois dépendantes des siennes.

l’album s’appuie sur les illustrations crayonnées teintées de rouge pour distiller émotions, humour, et entraîner le lecteur dans les pas de Julie qui se cherche et part à l’aventure, à la rencontre de l’autre pour se trouver elle-même.

Publié pour la première fois en 1976, cet album est toujours autant d’actualité et met en avant l’importance de l’éducation dans la construction de l’identité. L’enfant se construit dans le regard et l’amour que lui portent ses parents, il a besoin de bienveillance et de respect pour être lui-même et s’épanouir pleinement. A partager en famille!
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Je suis tombée par hasard sur ce livre à la médiathèque, et je pensais qu'il allait aborder la transidentité. Ce n'était pas le cas, et j'ai été un poil déçue.



Nous suivons Julie, une petite fille qui ne cesse d'être qualifiée de "garçon manqué" par son entourage, parce qu'elle ne fait pas ce que la société attend d'une fille, préférant jouer à des jeux vus comme étant "masculins". Et un jour, elle se retrouve avec une ombre qui n'est pas la sienne... mais celle d'un garçon !



Uniquement en noir et blanc, les illustrations nous permettent de découvrir cette enfant qui va faire la rencontre de son ombre de garçon.



C'est un livre qui ne parle pas de transidentité mais qui casse quand même les codes sexistes (les garçons n'ont pas le droit de pleurer, les filles doivent être bien coiffées et ne pas jouer au foot, pour ne prendre que quelques exemples).



Une jolie façon de faire comprendre aux plus jeunes - et aux adultes - qu'on peut être qui on veut. C'est un peu simpliste mais le message est présent, et c'est le principal.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

J’avais 6 ans, en cours de gym, incapable de choisir dans quel vestiaire aller. « Mais tu es quoi ? » me demande mon professeur, « un garçon ou une fille ? », j’ai naturellement répondu « je suis un garçon-fille ! ». Naturellement, je me suis fait engueulée et les autres élèves se sont foutus de moi jusqu’à ce que je quitte les primaire. Aujourd’hui, en lisant cet album, ce gout amer de l’enfance me revient ; et si on avait le droit de ne plus porter d’étiquettes ?



"les cornifilles dans un bocal, les cornigarçons dans un autre, et les garfilles, on ne sait pas où les mettre."



Julie est une petite fille qui aime jouer, ne rien faire comme tout le monde et qui se sent bien avec ses cheveux en bataille et son pull déchiré. Mais ses parents ne l’entendent pas de cette oreille. Ils lui répètent « tu n’es qu’un garçon manqué ! » tant et si bien que son ombre devient celle d’un garçon ! Julie ne sait plus qui elle est…



Un album qui fera réfléchir à la question du genre, qu’est-ce qui fait, finalement, qu’on est une fille ou un garçon ? Est-ce normal de se comporter comme un autre genre ? Ce sont des questions assez rarement abordées chez les adultes, alors pour les enfants, n’en parlons pas. Pourtant, les auteurs arrivent parfaitement à réduire au plus simple élément cette controverse actuelle.



Je ne sais pas si je le conseillerais à des enfants assez jeune, vu le rythme de la narration, mais cet album aurait pu m’aider quand je me posais des questions lors de l’enfance et devrait être plus mis en avant.



Au final le message de ce livre est avant tout : on a le droit d’être nous-même ! Et c’est important de le donner aux enfants d’aujourd’hui (d’hier aussi, mais c’est un peu tard) que ce soit via cet album ou tout autre moyen : chacun est soit-même et ne doit pas devenir un autre pour plaire.
Lien : https://nirrita.wordpress.co..
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L'imagier du Père Castor

Une valeur sure, cet imagier !



Les générations passent et il est toujours là, fidèle au poste, et je viens de le racheter pour mes petits-enfants, après le sort funeste subi à celui de mes enfants, preuve d’une utilisation compulsive !

Avec ses images classées thématiquement, on peut très tôt faire reconnaître les objets, avant même que l’enfant ne s’exprime. Il peut en effet les désigner du doigt.

Ensuite viennent les mots, puis les leçons de chose, les devinettes, la lecture et l’écriture avec les graphies en bâton et cursive.



La section animaux a toujours la côte, mais celle de la nature les laisse encore indifférents (c’est amusant comme l’histoire se répète…). Au fil du temps, les images se sont enrichies de modernité et les objets sont mis au gout du jour.



Reste un goûter « culte » qui n ‘a pas changé : le biscuit Petit-Beurre, même si le dessin se défend d’en designer l’origine LU de la fabrique nantaise Lefèvre-Utile

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L'homme à la veste à carreaux

Voici un petit roman pour les plus jeunes bien rigolo. Le petit Clément est bien sympathique. Le suspense est ménagé jusqu'au bout.
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

C’est une drôle d’histoire perturbante, qui parle à l’inconscient, qui trahit les désirs et les craintes d’un enfant.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Julie est une charmante gamine très « nature », hyper active, tendre, un rien insolente, jamais à court d'idées saugrenues. « Un vrai garçon manqué » lui répètent ses parents, déçus qu'elle ne corresponde décidément pas à l'image qu'ils se font d'une fillette de huit ans. Si bien qu'un matin, l'ombre de Julie est devenue celle d'un petit mâle qui caricature le moindre de ses gestes.

Source : http://christianbruel.chez-alice.fr/

En 1976, Christian Bruel crée la maison d’édition « Le sourire qui mord », qui publie des albums pour enfants parfaitement anticonformistes.

L’appellation « Le Sourire qui mord » renvoie aussi à ce concept fondamental pour la maison d’édition. Elle fait référence à la volonté des éditeurs de dénoncer la mièvrerie ambiante de la littérature pour enfants alors en vigueur, au profit de livres dynamisant les rapports avec l’enfant et n’hésitant pas à aborder les sujets les plus subversifs. Elle transmet également une certaine idée de l’enfance qui, selon Christian Bruel, « n’est pas rose ; et derrière le sourire, se cachent les dents... ».

Il s’agit de rendre accessible à tous la véritable nature des enfants, mêlant défauts et qualités, tout en facilitant dans le même temps l’acquisition par ceux-ci d’un certain plaisir dans la lecture.

 « Des livres où les confitures ne sont pas perchées trop haut »

« Des livres où enfants et adultes peuvent se retrouver avec leurs joies, leurs désirs, leurs angoisses. »
Lien : http://lajoieparleslivres.bn..
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

le rouge de l'ombre de Julie nous appelle. La pauvre petite se réveille un matin avec l'ombre d'un autre qu'elle-même, l'ombre d'un garçon. La faute à sa maman qui la préfère en robe et bien peignée plutôt qu'avec son pull-over préféré. La faute à son papa qui approuve : “Tu es insupportable ! Toujours à dire de vilains mots, toujours en train de tomber, toujours prête à faire une bêtise. Un vrai garçon manqué, voilà ce que tu es !”. Non, Julie n'est pas un garçon manqué. Julie est une petite fille déjà assez intelligente pour expliquer, à ce petit garçon à qui l'on dit qu'il pleure trop comme une fille, qu'ils sont tous dès le départ chacun dans un bocal, “comme pour les cornichons. Les cornifilles dans un bocal, les cornigarçons dans un autre, et les garfilles on ne sait pas où les mettre”. Julie est déjà assez mature pour comprendre qu'on ne doit pas étiqueter le monde.



“Julie voudrait être petite, toute petite.

Elle voudrait se cacher dans un trou de souris.

Sous terre, les souris n'ont pas d'ombre, elles, au moins.

Tiens, c'est vrai, sous terre, il fait toujours noir, on n'a pas d'ombre !”



Pauvre Julie cherche le noir pour effacer son ombre. On a envie d'être près d'elle, de lui tendre la main et de lui murmurer à l'oreille de quoi la rassurer. Julie n'aie pas peur d'être toi. Il ne faudrait jamais avoir à supporter la peur d'être soi, en vrai, en grand. Il ne faudrait jamais avoir à battre dans le bide le regard des autres, les remarques horripilantes des pies-grièches qui piapiapia tes cheveux Julie piapiapia garçon manqué Julie. Il ne faudrait jamais vivre dans l'ombre de ce que les autres pensent de nous. Il ne faudrait jamais avoir à sortir les poings contre l'ombre de cet inconnu, ce noir monumental qui bouffe petit à petit un être tout au fond, qui ne demande qu'à sortir la tête en plein jour. Heureusement, tel Peter Pan, l'enfant dont l'ombre se découd toujours et n'en fait qu'à sa tête, Julie se bat pour que son ombre la suive et lui obéisse. Et Julie repart la tête haute, l'ombre battante, et l'on sait que, quoi qu'il arrive, tout va bien se passer maintenant. “On n'a qu'à dire qu'on s'était perdus et puis qu'on s'est retrouvés”. Julie sait qui elle est, c'est le plus important.



“Julie-chipie. Julie-furie. Julie-Julie.”


Lien : https://horspistes.wordpress..
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Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Dernier album des éditions Thierry Magnier présentés aujourd’hui, complètement différent des deux autres dans le fond (le thème) mais tout aussi intéressant et surtout magnifique à feuilleter. Publié pour la première fois au milieu des années 70, l’Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon revient sur un sujet assez polémique ces derniers mois et méritait donc une réédition pour l’occasion.

Déjà dans les années 70 on se questionnait sur des expressions comme « garçon manqué » et on se questionnait sur ses répercussions. Julie est une petite fille qui préfère courir à perdre haleine et faire du roller plutôt que porter une jolie robe et garder ses cheveux bien coiffés. Alors ses parents ne cessent de la gronder et de la traiter de « garçon manqué » ! Voilà donc qu’un matin, elle se réveille avec une ombre de garçon qui fait tout de travers… alors la petite fille est perdue, elle ne sait plus qui elle est, qui elle doit être… jusqu’au jour où elle rencontre un petit garçon « qui pleure comme une fille »…

Tout part d’une banale expression qu’on a tous utilisée au moins une fois dans notre vie, mais en fait, ça veut dire quoi ? Ça me fait penser à ce clip que j’ai découvert il y a quelques mois, produit par je ne sais plus quelle marque de protection féminine, qui revient justement sur les expressions « comme une fille » (« courir comme une fille », « nager comme une fille »…) perçues innocemment par des enfants et ensuite mises en scène par des adultes. C’est assez édifiant ! J’aime assez la conclusion de ce spot, comme j’aime celle de cet album que je vous invite à découvrir.

Encore une fois, les illustrations attirent l’œil et habillent merveilleusement le texte. Ici en noir et blanc avec juste quelques minuscules touches de rouge, je les trouve très fortes en émotions : les visages sont très expressifs.

Je suis vraiment heureuse que cet album introuvable ait été réédité, il est aussi beau sur le fond que dans la forme !
Lien : http://bazardelalitterature...
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