Imaginez une immense conférence internationale rassemblant les dignitaires de toutes les religions et de tous les courants mystiques de la planète.
Imaginez une réunion de terroristes de tous les bords dont le but est d’y faire exploser une bombe.
Imaginez deux pasteurs d’une petite île danoise qui semblent attirés par les richesses exposées à la conférence.
Imaginez, enfin, deux adolescents – plus intelligents que la moyenne - qui recherchent leurs parents disparus du jour au lendemain.
C’est un peu fantasque non ? Pourtant, c’est la trame de ce roman pas comme les autres. Un véritable ovni littéraire.
Peter, quatorze ans, et sa sœur Tilte, dix-sept ans, vivent avec leurs parents pasteurs à Fino, une île au large du Danemark. Des parents hors-normes que Tilte compare à des cornacs tant ils sont portés par quelque chose de plus grand qu’eux, qui les dépasse et les pousse à faire des choses curieuses si pas dangereuses comme, par exemple, disparaître sans explications. Voilà donc nos jeunes héros emportés dans de folles aventures pour retrouver leurs parents tout en essayant d’échapper aux autorités bizarrement intéressées par leur cas.
Tilte et Peter sont attachants malgré leur trop grande confiance en eux qui agace parfois. Ce roman est truffé de personnages hauts en couleurs, de situations rocambolesques, de courses-poursuites qui lui donnent un côté un peu trop hollywoodien à mon goût.
Mais ne gâchons pas notre plaisir : l’histoire est rafraîchissante et divertissante.
Peter prend le lecteur par la main, le tutoie et lui raconte son étrange aventure en lui expliquant comment ouvrir la porte qui est en chacun de nous et mène au bonheur.
Ce parcours initiatique vécu par Peter est ce que j’ai préféré dans ce livre. Il y a une dimension philosophique sur ce que sont la solitude et le bonheur qui se mêle à la frivolité de l’histoire. Les dernières pages sont magnifiques, Peter s’interroge sur lui-même et sa réflexion renvoie à la première phrase du roman : « J’ai trouvé une porte pour sortir de prison, elle ouvre sur la liberté et je t’écris ceci pour te la montrer. »
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"Les enfants du Cornac" c'est 'Le club des cinq" façon Peter Hoeg. Soit une bonne dose de mysticisme (pour enfant), beaucoup d'humour et une galerie de personnages plus fou-furieux les uns que les autres. Que la fête commence !
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Peter, 14 ans, s'adresse au lecteur et lui fait découvrir l'aventure qu'il vit avec sa sœur Tilte et son grand frère Hans : ils se sont donné pour mission de retrouver leurs parents, pasteurs, qui ont disparu du domicile familial.
C'est la porte ouverte à un incessant jeu de miroirs, que l'on traverse en leur compagnie à la manière de Carroll Lewis, et qui introduit des personnages, situations, absurdes, cocasses, loufoques, rocambolesques.
Tourbillon vertigineux de guignols religieux, de patronymes farfelus, de château de Barbe Bleue, d'actes fantaisistes, de lieux inventés telles "les Canaries danoises", un peu d'émotion, de l'amour; littérature fantastique.
Après un début prometteur, j'ai dû me résigner à lire ce livre en diagonale, tellement l'ensemble est des plus "abracadabrantesques".
Pourtant je ne mésestime pas la littérature fantastique.
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Un humour très particulier, des personnages étrangement familiers et familièrement étranges, une histoire aussi invraisemblable que les histoires vraies, rien que du bonheur. Vive la littérature quand elle est aux mains d'auteurs aussi riches de fantaisie.
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