Citation de gabrielleviszs
Je le vis s'effondrer au sol, les mains plaquées contre son torse comme au ralenti dans un film. La peur et la panique me figèrent. Mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine. J'entendais chaque battement distinctement, mais déjà un nouvel assaut se préparait. Sans réfléchir, je levai les bras pour protéger mon visage. Aussitôt, une bourrasque de vent souffla la lande, plaquant au sol la végétation aride. Redoublant de force, elle projeta violemment à terre les membres du cercle. Stupéfaite, j'examinai mes paumes dont l'épiderme s'était réchauffé sous l'effet de ma magie. Nos assaillants gisaient dans la boue à quelques mètres de nous, encore groggys du vol plané que je leur avais infligé. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Je ne voulais pas les blesser. Il me fallait juste du temps...
