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Citation de Nastie92


D'aussi loin qu'il s'en souvenait, il avait toujours été accueilli par des lumières lorsqu'il rentrait chez lui, quelle que soit l'heure. Il ne s'était jamais soucié de savoir qui les éteignait, au matin. Cela faisait partie des choses dont un homme à la vie bien remplie n'a pas à se préoccuper, tout comme les fleurs dans les vases et les magazines en pile sur les tables basses... Avec stupeur, après son divorce, Bertrand s'était aperçu qu'ils ne se renouvelaient pas tout seuls et que, par conséquent, s'il souhaitait que perdurent ces signes traditionnels de confort domestique, il lui faudrait donner des ordres en ce sens. Faire couper des fleurs par le jardinier. Faire acheter des magazines à la gouvernante, Valérie.
− Lesquels, monsieur ?
− Eh bien, voyons... Qu'est-ce que ma femme achetait d'habitude ?
− Je ne sais pas, monsieur. Je ne les lis pas, moi.
Bertrand n'avait pas su quoi répondre. Lui non plus ne les lisait pas. Mais il aimait qu'il y ait des magazines sur les tables basses. Autre chose, bien entendu, que Les Échos ou La Tribune.
− Il faudrait des revues avec des photos, vous voyez...
− Paris Match ?
− Nous ne sommes pas chez le dentiste, voyons.
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