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Citations de Anne Tremblay (74)


Les parois acérées avaient rouvert toutes ses anciennes blessures mal guéries. Rendu au fond de ce gouffre de dépression, dans le noir, il était resté prostré là, dans le silence total, coupé de tout. Il avait enfin pu tout oublier, faire partie des ténèbres, se mélanger à la boue glaciale, s’enfoncer lentement dans ce sol jusqu’à ne plus laisser de traces... Il avait fermé les yeux. Sous ses paupières closes, une minuscule flamme avait projeté une faible lueur. C’était la lumière d’en haut. Celle vers qui il pouvait retourner…
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Ne rien faire était un luxe qu’on ne pouvait s’offrir.
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La vie amenait toujours son lot de désagréments... Il fallait bien gagner son ciel !
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Des hommes qui font de la poésie, ce sont des fous dangereux, il faut les enfermer ! Leurs mœurs sont douteuses ! C’est trop pour les bourgeois de notre société. Ils ne comprennent pas l’importance de ce qu’on fait.
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Aimer pour vrai... c’est avoir encore plus mal que l’autre quand il souffre par ta faute...
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Le Diable a tant de masques. Il est maître du déguisement. Il est sournois. Il a la parole enjolivée, la tentation facile. Comment lui résister quand il vous pousse à vos dernières limites ? Il rôde autour de vos instants de faiblesse, profite de vos maladresses, guette le moindre faux pas. Vous trébuchez ? Il vous offre galamment la main pour vous relever. Il vous susurre des mots d’amour au cœur. Il vous propose de déposer votre tête fatiguée sur son épaule, de le laisser vous emporter au creux de ses bras, dans son antre. Il faut être vigilant pour discerner les longues griffes qui cherchent à atteindre le cœur.
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Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
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La chance n’a jamais rien à voir avec la vie. C’est l’heure de votre mort, mademoiselle, qui est une question de chance ou de hasard. Par chance, vous l’évitez, par hasard, vous la croisez… Par chance, elle ne vient pas trop tôt… ou trop tard. La seule chance dans la vie, c’est de la posséder.
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Il a raison quant à l’avenir de la future télévision. Je crois que les radios vont disparaître. Pourquoi se contenter de la voix des gens quand on peut les avoir en image !
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Un homme bien portant, c’est signe de richesse.
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Si Luce avait été une fleur des champs, sauvage et primesautière, Odile était de la variété que l’on doit entourer de soins, protéger, cultiver. Les seules épines qu’elle possédait étaient celles défendant sa vertu.
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Partir, c’est mourir un peu
C’est mourir à ceux qu’on aime…
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Sans poésie, il n’y a pas de monde. La poésie, mon ami, est l’âme de celui qui vit, c’est la vérité sans peur du tourment ; c’est la clé du cœur des gens.
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Vieillir n’use pas seulement le cœur, cela affaiblit aussi les carapaces.
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Elle ne craignait pas le jeûne. Mais la soif, la soif devenait de plus en plus intenable. Refuser d’avaler une seule goutte d’eau se révélait un combat, une souffrance indescriptible. Satan venait, la nuit, la narguer, lui faire entendre le bruit d’un verre d’eau que l’on remplit, le chant d’une fontaine, le rire d’un ruisseau cristallin.
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Un drapeau c’est un pays, avec ses gloires, ses beautés, ses grandeurs, son firmament, sa glèbe et ses eaux. Un drapeau c’est tout un peuple, le travail de ses hommes, le sourire de ses femmes, la candeur de ses enfants. Un drapeau c’est une âme, l’âme d’un pays.
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Quand un si grand deuil, trop grand, vous touche, pour survivre, c’est chacun pour soi.
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Il était comme une petite marionnette à fils, pareille à celle qu’il avait vue au spectacle du castelet du parc Belmont. « Allez, baisse la tête, mets un genoux à terre, plie l’échine, soumets-toi... Obéis, endure... endure... c’est la voie de Dieu, ton chemin.
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Son intérêt était de faire de son mieux pour établir une fromagerie qui serait prospère. Non pas pour devenir millionnaire et s’offrir des croisières ou des dents en or, non, il désirait seulement vivre dans sa belle maison, gâter un peu sa femme et ses enfants, avoir de la bonne nourriture sur la table et laisser à ses fils un bel avenir.
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On disait que la peine s’estompait avec les années, il était la preuve vivante que cette affirmation était un pur mensonge. Il y avait cette envie irrépressible qui le prenait de s’embarquer sur un bateau, n’importe lequel, et de partir, loin, très loin. Il voulait faire comme bien des hommes découragés et fuir la misère de Montréal sauf que lui, c’était à son âme misérable qu’il voulait échapper...
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