Annick Davisse, a été Professeur d'EPS, inspectrice pédagogique régionale d'EPS de 1983 à 1998. Ex-formatrice à l' IUFM de Créteil
Ex-membre du GTD EPS (90/91. Mise en place du GIP de Créteil ayant entre autre posé la question du sens et de l'activité réelle des élèves en EPS)
Sa réflexion porte essentiellement sur la démocratisation du système scolaire. A travers l'étude de l'échec en général, sur celui relatif des filles en EPS, sur celui des élèves en difficulté scolaire, elle arrive à la conclusion qu'il est nécessaire de construire de la culture commune afin de sortir de la simple reproduction familiale et sociale.
Les différences de rapport spontané à la culture sportive se manifestent d’emblée si on laisse par exemple des élèves de 4e s’installer dans un gymnase où des ballons sont disponibles : la plupart des garçons s’en emparent et jouent, alors que beaucoup de filles attendent, assises, les consignes de l’enseignant-e.
Respecter les élèves, c'est pouvoir exiger d'eux le même respect pour l'enseignant et ses efforts, parfois inefficaces il est vrai, pour les faire évoluer et les faire progresser dans leur apprentissage. Sans ce respect, rien n'est possible. Cela fait partie de la discipline que doit s'imposer le professeur. C'est pour moi la seule vraie base de l'autorité. (p.124)
Je dois bâtir une pédagogie adaptée à ma personnalité et asseoir cette forme d'autorité nouvelle sur des pratiques de classe qui donnent des résultats. (p.116)