Le 2 décembre, Saint-Just écrivait à l'accusateur public Claude Joseph Bruat une lettre qui laisse peu de doutes sur le rôle qu'il tint personnellement dans le fonctionnement de la commission :
"Nous apprenons que vos procédures languissent. Vous êtes trop longtemps à attendre les prévenus et vous laissez pressentir vos jugements. Vous êtes institués pour être justes, promps et sévères, mais souvenez-vous que la mort est sous le siège des juges iniques, comme sous celui des coupables."Bruat lui répondit qu'il croyait "devoir laisser à l'homme qui va mourir tous les moyens de se justifier".