Tout le monde rêve de terminer un cahier un jour. On remplit les premières pages, religieusement, comme il se doit, le temps des dix premiers jours d’un nouveau cahier… puis on rate un dessin, on écrit mal, on barre, trop de ratures, on veut changer la calligraphie, et c’est abandonné. On aurait voulu dire : voici mes mémoires, voici ce que j’ai vu, ce que j’ai goûté, ce que j’ai vécu. Florentia pense remplir un cahier qui sera lu. Mais personne n’a jamais tourné la dernière page d’un calepin ligné.