Nous sommes les chardons. Personne ne nous garde une place. Mais c'est nous qui survivrons au climat déréglé, qui nous développerons dans tous les milieux. Les plantes cultivées, transformées en annuelles, sont incapables de passer l'hiver, ne tiennent qu'avec des engrais et si on les débarrasse de la concurrence des adventices, les "mauvaises herbes". Mais c'est nous, les chardons, qui resterons si les jardiniers s'en vont.