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Citation de Oliv


Après Dunkerque et la capitulation française, les Britanniques se trouvaient dans un état de choc semblable à celui d'un soldat blessé qui ne ressent aucune douleur. Ils savaient que la situation était désespérée, pour ne pas dire catastrophique, l'armée ayant abandonné la presque totalité de ses armes et de ses véhicules sur l'autre rive de la Manche. Et pourtant, grâce aux déclarations de Churchill, ils en vinrent presque à apprécier leur sort dans ce qu'il avait de brutal et d'incontournable. Ils se rassurèrent en se répétant que, si les Britanniques se débrouillaient toujours mal au début des conflits, ils finiraient par "remporter la bataille finale", même si personne ne savait fichtrement comment s'y prendre. Beaucoup, dont le roi, s'avouaient soulagés que les Français ne soient plus leurs alliés. Le maréchal de l'Air Dowding raconta plus tard que, en apprenant la capitulation française, il s'était agenouillé et avait remercié Dieu de ne plus avoir à risquer un seul chasseur de l'autre côté de la Manche.
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