Même quand on sait qu’on va perdre, même quand on a arrêté de s’échiner depuis longtemps, la réalité de la défaite nous apparaît toujours comme une nouveauté presque incroyable quand le sifflet final retentit ou que le dernier guichet est remporté : le frémissement tiède de l’échec ne s’abat qu’une fois le match perdu, une fois que tout est terminé, parfois plusieurs heures après seulement...