Né(e) à : Paris , le 5/06/1962
Aquilino Morelle est un médecin et homme politique français.
Il a notamment été conseiller de Lionel Jospin, lorsque celui-ci était Premier ministre, de 1997 à 2002, et conseiller politique au cabinet du président de la République François Hollande, du 15 mai 2012 au 18 avril 2014.
Devenu docteur en médecine, il effectue son internat aux Hôpitaux de Paris (AP-HP ; 1985 à 1988). Parallèlement à ses études de médecine (il n'a cependant jamais exercé), il intègre Sciences Po, puis réussit au concours d'entrée à l'ENA, dont il sort diplômé en 1992 dans la promotion Condorcet.
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Echange entre Aquilino Morelle, conseiller de Lionel Jospin à Matignon et conseiller politique de François Hollande à l’Elysée et Xavier Fos, président de stratégies françaises. Celui qui publie « La parabole des aveugles » chez Grasset répond à de nombreuses questions, dans un grand entretien. Aquilino Morelle fait une analyse de la progression électorale du Rassemblement national dans les dimensions géographiques et sociologiques. Aquilino Morelle a accepté de répondre à nos questions. Quel serait la politique à mener pour empêcher Marine Le Pen d’accéder à l’Elysée ? Comment la loi sur l’immigration, la crise agricole, la participation du RN à la marche contre l’antisémitisme, les élections européennes influencent l’électorat ? Xavier Fos interroge celui qui a été le proche conseiller de François Hollande jusqu’en 2014. Aquilino Morelle revient sur le choix de nommer Gabriel Attal à Matignon. Xavier Fos, président de stratégies françaises fait l’interview de Aquilino Morelle. Le conseiller raconte comment l’année 1983 est clef dans la compréhension de l’émergence du mouvement de Jean-Marie Le Pen. Aquilino Morelle parle du rôle qu’il estime que François Mitterrand a joué dans cette opération. Le conseiller rencontre le club stratégies françaises. Aquilino Morelle explique son positionnement par rapport aux votes de Maastricht, du référendum de 2005 et revient sur ses origines familiales et sociales. Il évoque le rôle structurant qu’a eu la Note de la Fondation Terra Nova en 2011 (Olivier Ferrand) sur la stratégie de la gauche de gouvernement. Il donne des perspectives pour une politique à mener en 40 mois d’ici à 2027.
– la santé publique est d’abord un objectif politique : préserver et améliorer l’état de santé d’une population donnée vivant sur un territoire donné. Elle représente même une visée ultime pour l’État, ce que la Rome antique avait proclamé d’un lapidaire : salus populi suprema lex. La santé publique
est une fin ;
– la santé publique est aussi une politique publique, c’est-à-dire l’application d’un ensemble cohérent et articulé de mesures, d’une législation et d’une réglementation, politique mise en œuvre par un dispositif institutionnel, administratif pour l’essentiel, mais aussi associatif ou libéral. La santé publique est un moyen ;
– la santé publique est enfin une démarche intellectuelle, marquée par la multidisciplinarité, mais où l’épidémiologie tient une place fondatrice et centrale. La santé publique est une discipline.
Pour saisir pleinement la notion de santé publique dans cette triple dimension, l’approche historique se révèle précieuse.
Progressivement elle se désintéressa d'eux et s'attacha à ceux qui allaient bien, qui avaient une vie plus douce et qui désiraient qu'elle le fût davantage.
Ainsi s'installa "Le Grand Schisme": le peuple sans la gauche, la gauche sans le peuple.
pp.83,84
Je suis à la Chancellerie, je t'appelle une seconde avant une réunion de crise avec Taubira. Ils vont me virer, Aquilino ! Tu entends ? Ils vont me sortir. Hamon aussi. Et Aurélie
SOS Racisme et son détournement par François Mitterrand ?
« Une manipulation de la jeunesse à des fins de conservation du pouvoir » qui «pervertit l'identité de la gauche ».
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